Le ministère de la Santé lance, du 18 au 22 juin en cours, une vaste campagne de vaccination intensifiée, à l’échelle nationale, visant à renforcer l’immunité des populations vulnérables, notamment les enfants de 0 à 59 mois et les femmes enceintes. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une lutte continue contre les maladies potentiellement mortelles telles que la rougeole, la diphtérie, la coqueluche, le tétanos, la méningite, l’hépatite A et B, ainsi que la poliomyélite.
Cette campagne de vaccination est non seulement une nécessité, mais un impératif pour garantir un avenir plus sain et plus sûr. Le ministre a lancé un appel vibrant à l’action, exhortant les parents, les professionnels de santé et les décideurs politiques à s’engager activement dans cette démarche. « C’est un appel à la mobilisation pour un monde qui pourrait paraître plus sain », a exhorté le ministre de la santé, le Pr Adrien Mougougou.
Les vaccins, bien que souvent invisibles, jouent un rôle puissant dans la protection des enfants contre des maladies graves. En garantissant une couverture vaccinale adéquate, en contribuant à l’éradication de ces maladies au sein de des communautés.

Actuellement, le pays affiche des taux de couverture vaccinale inférieurs à 50%. Face à cette situation préoccupante, le ministre de la Santé appelle les communautés à ouvrir leurs portes aux agents vaccinateurs. « Nous avons entrepris de relever cet indicateur en promouvant la vaccination », a-t-il expliqué, soulignant l’importance cruciale de cette campagne pour la santé des jeunes générations notamment.
La campagne de vaccination de février dernier avait déjà été un moment important pour renforcer l’immunité des enfants et des femmes enceintes, démontrant l’engagement continu du gouvernement dans la lutte contre les maladies.
M.-O. Mignonne et Tryphène Lembah
