Le couple Maganga Moussavou au bord de l’implosion à cause d’un désaccord politique

Le référendum 2024 aura laissé quelques stigmates dans certains états-majors politiques à l’instar du Parti social-démocratique (PSD) où les positions étaient divergentes entre le président et le vice-président de cette formation politique en l’occurrence Pierre Claver et Albertine Maganga Moussavou. Une divergence politique qui plonge le couple dans une crise conjugale sans précédent.

Des faisceaux d’informations devenues virales sur des réseaux sociaux, couplées à certaines indiscrétions, la crise est bien réelle au sein du couple Maganga Moussavou, au regard d’une démarche juridique entamée par l’épouse pour solliciter la protection de la justice face aux agissements de son mari.

« Cette dernière, député de la transition et troisième vice présidente de l’assemblée nationale de la transition, nous a expliqué vouloir bénéficier d’une ordonnance de protection. Elle dit que suite à un désaccord politique avec son époux, ce dernier est devenu violent envers elle. Qu’à chaque prise de parole publique, il la traite de traîtresse et l’insulte. Pis, il dit que là où il va la voir, le sang va couler. Ne se sentant plus en sécurité, elle n’avait d’autre choix que de saisir le juge de la protection », indique un document du parquet date du 21 novembre 2024 ayant fuité sur la toile.

Dans plusieurs forums, le leader du PSD qui semble ne pas être concerné par ces allégations, aurait appelé son épouse au rassissement et à revenir dans son foyer.

« Albertine, n’oublie jamais que toute accusation sur toute forme de violence doit être sous tendue par un constat d’huissier sans lequel les propos contre moi, ton époux, sont diffamatoires », a-t-il fait comprendre.

Durant le référendum tenu le 16 novembre dernier, l’ancien Vice-Président de la République, Pierre Claver Maganga Moussavou était est partisan du « Non » et son épouse  était en faveur du « Oui » qui l’a emporté à plus de 91% approuvant ainsi la nouvelle constitution  gabonaise qui consacre désormais un régime présidentiel fort, limité et équilibré, selon les spécialistes.

Camille Boussoughou

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