De quoi les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat ont-ils réellement parlé avec Oligui Nguema ?

Jeudi, le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema a reçu séparément les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat officiellement pour échanger sur les résultats du référendum constitutionnel. Il y a-t-il des non-dits ?

« Les échanges ont principalement porté sur le récent référendum constitutionnel, marquant une étape clé pour le pays, ainsi que sur l’évolution des travaux parlementaires, notamment l’examen en cours de la loi de finances », a écrit la présidence de la République après l’audience entre le chef de l’Etat et le président de l’Assemblée nationale, Jean François Ndongou.

« Cette rencontre a constitué une opportunité pour les deux personnalités d’échanger sur plusieurs sujets d’importance notamment, les résultats du référendum constitutionnel, les avancées sociales portées par la nouvelle Loi Fondamentale et l’évolution des travaux de réhabilitation du Sénat », a encore écrit la présidence de la République après l’audience entre le chef de l’Etat et la présidente du Sénat de la Transition, Paulette Missambo.

Ce qui laisse interrogateur c’est le chronogramme de ces rencontres. Moins d’une semaine après le référendum constitutionnel du 16 novembre.

Paulette Missambo et Brice Clotaire Oligui Nguema ©  Com PR

Dans les quartiers l’on imagine déjà l’ouverture des tractations qui préparent des changements majeurs dans la poursuite de la transition. Il s’agirait, pour certains analystes, des consultations dans le cadre de la formation d’un nouveau gouvernement qui poursuivra le processus de transition engagé au lendemain du coup d’Etat du 30 août 2023.

Sur les réseaux sociaux circulent déjà des portraits des personnalités qui pourraient intégrer le futur gouvernement.

En tout cas, les faits et gestes du général Oligui Nguema désormais sont très surveillés. Les prochains conseils des ministres également. Les nuits deviennent désormais trop longues pour les personnalités qui piaffent dans l’attente de leur nomination. Elles sont au contraire très courtes pour les ministres dont l’étoile ne brille plus comme au début de la Transition.

Camille Boussoughou

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