Renforcement des capacités des journalistes à Mouila : la presse appelée à la responsabilité pour préserver la paix au Gabon durant la transition

Le Président de la HAC et des journalistes participants au séminaire posant pour la postérité le 16 octobre à Mouila © Gabonactu.com

Le président de la Haute autorité de la communication (HAC), Germain Ngoyo Moussavou, a, dans son discours ouvrant mercredi 16 octobre 2024 à Mouila, capitale provinciale de la Ngounié (sud du pays), un séminaire dédié au renforcement des capacités des journalistes, interpelé ces aiguillons de la société sur l’impérieuse nécessité de mettre en évidence leur responsabilité caractérisée par l’éthique te la déontologie  dans la traitement et la diffusion des informations, pour persévérer, dit-il, la paix durant  le processus de transition au Gabon entamée depuis le 30 août 2023, date du coup d’état militaire encore appelé « coup de libération » qui a vu l’arrivée au pouvoir du Comité pour la transition la restauration des institutions (CTRI), dirigé par le Général Brice Clotaire Oligui Nguema.

« Pour la suite du processus transitionnel, elle (presse) est appelée à informer de façon responsable et objective les populations, en gardant à l’esprit qu’elle est d’une certaine manière garant de la paix sociale, du vivre- ensemble et de la cohésion nationale », a lancé M. Ngoyo Moussavou.

Les officiels durant la cérémonie d’ouverture © Gabonactu.com
Les officiels durant la cérémonie d’ouverture © Gabonactu.com

Trente (30) journalistes triés sur le volet dans les médias publics et privés participeront durant trois jours à cet atelier organisé par la HAC en collaboration avec le Conseil gabonais pour la liberté de la communication (CGLC) et l’appui financier et technique de l’UNOCA, de l’UNESCO ainsi que du CNUDHD.

Avec pour principale thématique : « la consolidation de la liberté de la presse dans le contexte de la Transition gabonaise », le séminaire devra donner des outils aux communicateurs appelés à se remettre toujours en cause pour éviter de diffuser des fausses informations ou des messages haineux qui pourraient exacerber des conflits dans ce contexte de fragilité démocratique.

Pour Norbert Ouendji, responsable de l’Unité de la communication stratégique et de l’information publique de l’UNOCA, « les journalistes ont la responsabilité d’informer. Ils doivent le faire avec rigueur, en vérifiant leurs sources, en diffusant des informations équilibrées et objectives, et en évitant de devenir des relais de propagande ou de rumeurs. Ils doivent faciliter l’instauration d’un dialogue constructif entre les différentes forces politiques et sociales du pays, permettant ainsi de créer un espace public de confrontation d’idées sain et apaisé ».

Sydney IVEMBI, Envoyé spécial

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