Le Mandji Battle Dance, une compétition de danse urbaine lancée en 2028 a démarré sa 3e édition après la 2e en 2019. L’annonce a été faite par le comité d’organisation lors d’une qui n’a pas manqué de donner les raisons de la suspension de cette grande compétition de danse de la province de l’Ogooué-Maritime.
« Après une longue absence de 4 ans dû à la Covid-19, le Mandji Battle Dance est de retour. Avec la volonté des uns et des autres nous avons décidé d’organiser cette 3e édition », a annoncé Isabelle Ekhang Minko, responsable du label Anouva productions.
Ces défis en mouvement comptent faire bouger l’été Port-Gentillais. À cet effet, plusieurs groupes de danse urbaine à travers le pays, vont participer à ce grand rendez-vous du donner et du recevoir dont l’objectif est selon les organisateurs « d’occuper les jeunes en cette période de vacances, les amener à s’exprimer autour de la danse ».
Ce tournoi est aussi une occasion pour les jeunes talents de se dévoiler, de se révéler au public ainsi qu’à eux-mêmes, d’être sensibilisés sur l’importance du vivre ensemble.
« Lorsque le Mandji Battle Dance revient, cela fera en sorte que les jeunes soient occupés, ça va également empêcher qu’ils fassent des bêtises’, estime le vainqueur de la dernière édition Anthonio Crush du groupe de danse Intervention Rapide.
La compétition vise à ce que les participants parviennent à développer leur capacité, à se réconcilier et à établir des rapports de fraternité entre groupes. Au-delà de l’aspect festif et divertissant, l’évènement est un véritable instrument dans le domaine des arts et de la culture et de la sensibilisation sur les différents fléaux qui touchent le monde.
« Cette année nous voulons en plus de parler de la sexualité des jeunes, la délinquance, les drogues, nous voulons toucher les questions liées à l’environnement. Ces questions sont d’une importance capitale de nos jours et donc, il est important d’en discuter avec eux de développement durable », estime le manager du Label Anouva.
C’est en voyant des jeunes s’émoustiller dans les coins de rues de la capitale économique, que la marraine de l’événement, Carmen Ndaot, a eu l’idée de mettre sur pied ce concours de danse, qui s’est tenu pour la première fois en 2018. Pour cette 3e édition les prix des quatre finalistes ont été arrêtés ainsi qu’il suit ; 1,5 million de FCFA le vainqueur, 750 000 FCFA pour le dauphin, 500 000 FCFA pour la 3e place et enfin 300 000 FCFA pour la 4e place.
« Pour cette année nous aurons douze groupes en compétition. Malgré le déficit des partenaires les prix sont restés les mêmes, et nous avons jugé utile pour cette année de faire participer les autres localités. Aussi, tous les groupes vont s’affronter sans tenir compte de leur situation géographique », précise Jacques Moussavou, manager général du Mandji Battle Dance.
La finale aura lieu le 10 août prochain.
Jean Jacques Rovarai Djodji