La Bantugraphie est définie par ses inventeur et promoteurs comme une nouvelle forme d’écriture et de numération à base de symboles naturels.
La Bantugraphie possède un alphabet de vingt sept (27) symboles qui méritent à en croire ses concepteurs d’être insérer dans le système scolaire et faire partie du patrimoine culturel bantu et africain. Pour Mathieu Ngoungoulou, un des promoteurs de la Bantugraphie « c’est une écriture qui pourrait même faire l’objet de l’ouverture d’une chaire à l’université. Des chercheurs et universitaires pourraient venir de l’extérieur pour comprendre et apprendre la Bantugraphie », suggère-t-il.
Comme dans toutes les langues, la Bantugraphie est la traduction scripturale des images, des exclamations et accents tirés des réalités du vécu quotidien et de la spiritualité des peuples du monde bantu et d’Afrique. « Le principe d’apprentissage reste le même en respectant les règles de construction alphabétique et phonétique. Tous ces symboles sont sélectionnés et chaque symbole répond à une fonction », précise Jean-Claude Maganga qui se présente comme l’inventeur de la Bantugraphie.
Il tient une classe d’une dizaine d’apprenants de la Bantugraphie, à Owéndo, précisément au quartier Awoungou, dans les confins de la banlieue sud de Libreville.
Elliott Ana Merveille
C’est très inspiré et révolutionnaire. Cela mérite une campagne à travers l’Afrique