Le Commissaire au Dialogue national inclusif, Jean de Dieu Moukagni Iwangou le 19 avril au stade d’Angondjé , dans le nord de Libreville © Gabonactu.com
Le Commissaire à la sous-commission : « Droit, Justice et Libertés » au Dialogue national inclusif (DNI) en cours, Jean de Dieu Moukagni Iwangou, a, indiqué vendredi 19 avril 2024 dans une brève interview accordée à Gabonactu.com, que tous les participants aux débats ont acté l’indépendance du pouvoir judiciaire pour consolider la démocratie encore balbutiante au Gabon.
« Les tendances sont plutôt bonnes. Nous étions en face d’une problématique qui est tout à fait délicate et nous avons pris nos responsabilités de la manière la plus claire possible. Le Chef de l’État est le père de la Nation, à ce titre, il est le Président de la République et le Chef de l’Exécutif. Le parlement en fonction de la dimension qu’on lui donnera doit jouer son rôle et le pouvoir judiciaire doit être indépendant. Les choses sont claires comme ça », a expliqué M. Moukagni Iwangou
Pour l’ancien Ministre d’Ali Bongo, par ailleurs juriste de formation, de ce postulat, le Chef de l’Etat ne sera plus le président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Car, il ne pourra plus « garantir l’indépendance des magistrats parce que les magistrats sont un corps, ils doivent pouvoir se défendre eux-mêmes ».
« Nous aurons la séparation des pouvoirs, parce qu’ils doivent être séparés et indépendants les uns des autres : Montesquieu et John Locke ont témoigné de cette vérité et nous allons essayer de l’appliquer », a-t-il soutenu.
Camille Boussoughou