Washington et les africains planchent sur le financement des infrastructures et la transition énergétique en Afrique

« Construire un avenir durable : des partenariats pour financer les infrastructures africaines et la transition énergétique », c’est l’un des thèmes qui focalise les débats ce mercredi en les africains et leurs partenaires américains à l’occasion de la 2ème journée du sommet Etats-Unis / Afrique ouvert mardi à Washington.

Les africains sont assez outillés pour évoquer cette question avec l’administration Biden hôte du sommet.

Quasiment tous les pays africains ont élaboré sinon élaborent des stratégies pour concilier la nécessité d’élargir l’accès à l’électricité pour 600 millions de citoyens – la moitié de la population de l’Afrique subsaharienne – dans l’immédiat avec la priorité de construire un système énergétique durable basé sur une énergie propre à long terme pour faire face aux impacts croissants du changement climatique.

Ces stratégies envisagent de financer à la fois la transition à long terme des combustibles fossiles, qui représentent 46 % du mix énergétique actuel du continent, et l’élargissement de l’accès à l’électricité, tout en soutenant le rôle croissant que l’Afrique jouera dans la sécurité énergétique internationale en tant que source de carburants d’aujourd’hui et de demain, y compris les minéraux nécessaires à une économie plus verte.

Cette session s’appuiera sur les résultats des discussions de la COP27 et du G20, ainsi que sur les enseignements tirés des partenariats existants entre les États-Unis et l’Afrique, tels que le Partenariat sud-africain pour une transition énergétique juste (JETP).

Washington veut étudier avec ses partenaires africains des stratégies pour capitaliser sur les opportunités émergentes pour développer et adopter de nouvelles technologies. Il s’agira de mettre en place les bons régimes réglementaires et d’investissement qui attireront les investissements nécessaires et mieux intégreront les marchés africains de l’énergie à l’échelle transcontinentale et mondiale.

Yves Laurent GOMA, envoyé spécial à Washington

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