La société civile gabonaise exige la démission de Marie-Madeleine Mborantsouo

Noël Bertrand Boundzanga (au centre), porte-parole de la société civile@Gabonactu.com

Libreville, 17 novembre (Gabonactu.com) – La société civile gabonaise a exigé samedi, lors d’une conférence de presse, la démission de la présidente de la Cour constitutionnelle, Mme Marie-Madeleine Mborantsouo pour avoir violé la constitution dont elle est la gardienne. 
« La société civile condamne avec la plus vive et grande vigueur ces manipulations intempestives de la Constitution ; elle condamne le non-respect des dispositions constitutionnelles. Elle dit non à cette révision constitutionnelle non conforme à l’esprit et à la lettre de la constitution et qui vise à contourner la vacance du pouvoir », a indiqué Noël Bertrand Boundzanga, porte-parole de la société civile.
« En considération du non-respect respect de la loi, notamment l’annulation des résultats électoraux des bureaux de vote à Libreville dans le deuxième arrondissement, lors du contentieux électoral relatif à l’élection présidentielle de 2016 ; en considérant que Mme Marie Madeleine Mborantsuo ’’est sous le coup d’une enquête en France pour des mouvements de fonds suspects’’, elle a fait preuve d’une partialité manifeste et que sa probité s’en trouve entachée », a-t-il poursuivi.
La société civile exige aussi « l’annulation de l’alinéa ajouté à l’article 13 de la Constitution » et exige « la constatation de la vacance du pouvoir ».
Par ailleurs, elle invite les partenaires du Gabon « à peser de leur poids pour obliger la Cour constitutionnelle à respecter la volonté du peuple et à renoncer aux manœuvres susceptibles d’endommager la paix civile ».
En outre la société civile s’étonne du fait qu’ayant été invité par les autorités saoudiennes, celles-ci ont gardé un long silence sur l’état de santé du chef de l’Etat gabonais.
Enfin, elle invite le peuple gabonais à la plus grande vigilance et à la plus grande mobilisation pour dire non aux manipulations de la Constitution et à la préservation de l’unité nationale.
 

Précieux Koumba

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