Musique : La Fuente ressuscite samedi dans un méga concert à l’Institut français

Steeve et Latcho au centre à l’institut français de Libreville le 14 mars 2018 @ Gabonactu.com

Libreville, 14 mars (Gabonactu.com) – Le mythique groupe gabonais du Hip-hop du début des années 2000, La Fuente, disloqué en 2012, remonte sur scène au complet samedi soir à l’Institut français du Gabon (IFG) dans un concert que les membres du groupe rêvent de rendre historique et mémorable.
 
Steeve et Latcho, les deux ex pièces maîtresses de La Fuente ont, dans une conférence de presse mercredi à l’IFG invité leurs fans de venir revivre le succès des années 2000, à travers les meilleurs tubes qui ont propulsé La Fuente, les tubes du Label Eben Entertenement et les tubes en solo sortis après la dislocation du groupe.
 
« Samedi dès 19 heures 30, le public vivra un mixte de la Fuente, d’Eben et des musiques solo de Steeve et de Latcho », a résumé Steeve dont le leadership reste intact auprès de son ami Latcho, un garçon timide mais à l’intelligence d’un félin.
 
Dans la petite salle de l’IFG où a eu lieu la conférence de presse, les deux artistes ont fait preuve d’une volonté de reconquérir les cœurs des jeunes de l’époque et des jeunes d’aujourd’hui passionnés des sonorités à la gabonaise.
 
Les « Boys II men » à la gabonaise dans un capella ont démontré que malgré leur séparation pour des raisons de style, ils restent liés l’un à l’autre. Ils demeurent  capables de créer des fusions pour faire « voyager » le public.
 
5 ans après leur séparation, les deux complices rêvent encore de retourner en semble dans un studio.  » Nous devons nous enfermer dans un studio pour sortir La Fuente  2.0 « , a confessé  Steeve.  Sans le moindre dégoût l’un pour l’autre, les deux stars gabonaises restent fidèles au mythe fondateur de leur groupe : « le respect et l’amitié ».
 
Pour vivre leur spectacle organisé par Urban FM ce samedi, le public déboursera 5 000 FCFA contre 4 000 FCFA pour les adhérents de l’IFG. Le spectacle durera de 19h30 à 22h.

Yves Laurent GOMA

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