Moabi/Élections législatives/Investitures au 1er siège : les populations appellent au respect du principe de la géopolitique

Dans quelques heures les différents candidats à la candidature aux élections législatives et locales du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) seront situés sur leur sort, le cas de ceux du 1er siège du département de la Douigny à Moabi dans la province de la Nyanga.

Et comme toujours en pareille circonstance, les vieux démons surgissent pour tenter de tordre le cou à toutes les instructions données par les instances dirigeantes du parti dans une note d’orientation signée du secrétaire général Steeve Nzeko Dieko au sujet des critères du choix des candidats.

Parmi lesquels, l’approche genre, qui doit tenir compte de 30% des jeunes, de 30% des femmes et le principe de la géopolitique. Mais à ce qui semble, certains politiciens de Moabi connus pour leur roublardise comme à leurs habitudes, seraient actuellement en train de conspirer pour ne pas respecter cette loi certes non écrite, mais qui a toujours existé depuis la nuit des temps. Une règle selon laquelle les postes électifs doivent être rotatif.

« Comment expliquer que le principe de rotation à la présidence du conseil départemental de la Douigny soit respecté et qu’au niveau de la députation, ce même principe soit torpillé au 1er siège ? », s’interroge-t-on dans la contrée.

Il faut dire que ce siège de députation dans le département de la Douigny compte deux cantons à savoir :Doubandzi, Douami-Mouembi et vient s’ajouter la commune de Moabi. En scrutant l’histoire politique dans ce siège, nous apprenons que depuis la toute première élection législative poste conférence nationale de 1990, tous les députés qui se sont succédé à l’assemblée nationale sont issus soit de la commune ou du canton Doubanzi. Pour illustrer nos écrits, nous pouvons citer :

– le professeur Pierre André Kombila Koumba de 1990 à 1996(Commune),

– Josué Mbadinga Mbadinga de 1996 à 2001( Commune),

– Joseph Mihindou Nguimbi de 2001 à 2006(Canton Doumadzi),

– encore le professeur Pierre André Kombila Koumba de 2006 à 2011(Commune),

– Justin Maganga Manfoumbi de 2011 à 2018( commune et canton Doubandzi) et,

– actuellement Hyacinthe Mamboudou Moudziengou de 2018 à 2023( canton Doubandzi).

Comme on peut le constater dans ce calendrier politique dans ce siège, aucun cadre pedegiste du canton Douami-Mouembi ne figure, comme si ces derniers sont juste là pour des faires valoir. Cette situation entretenue expressément par les responsables PDG de la Douigny est qualifiée par les pedegistes du canton Douami-Mouembi de deux poids deux mesures et qui aura même occasionné l’enclavement de cette partie du département qui et pourtant, regorge d’éminents cadres et non des moindres.

Lassé de cet état de fait, les populations de ces regroupements des villages espèrent cette fois ci que ceux qui ont la décision au sein du PDG opteront pour l’un des leurs pour succéder à Hyacinthe Mamboudou Moudziegou au palais Léon Mba , siège de l’assemblée nationale où les intérêts des populations sont discutés.

Antoine Relaxe

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