«Libérer l’espace communal, c’est aussi restaurer l’ordre urbain » (le général  Rapontchombo)

Le Délégué Spécial en charge de la gestion de la Mairie de Libreville, le général Judes Ibrahim Rapontchombo, a, lançé  le 17 janvier 2024, l’opération «restauration de l’ordre urbain».

«Libérer l’espace communal, c’est aussi restaurer l’ordre urbain », a fait comprendre le général  Rapontchombo, en laçant l’opération de lutte contre l’insalubrité par le 3e arrondissement de Libreville.

Après un moi sous de sensibilisation faite à l’endroit des populations vivant  et occupant anarchiquement les différentes ruelles et avenues de la capitale gabonaise,  la municipalité de la Libreville est passée de la parole à l’acte.

Des épaves des véhicules ont été enlevées et les vendeurs commercialisant leurs produits sous l’emprise de la route comme au marché ‘’Venez-Voir’’ ont été  déguerpis, sous le regard vigilant du général Rapontchombo habillé en treillis militaire et son béret rouge visé sur la tête. Une opération visant à redorer l’image de Libreville écornée par l’insalubrité grandissante.

La vaste opération de lutte contre l’insalubrité va s’étendre sur l’ensemble des six (06) arrondissement de Libreville. Celle-ci va durer six mois.

Antoine Relaxe

2 thoughts on “«Libérer l’espace communal, c’est aussi restaurer l’ordre urbain » (le général  Rapontchombo)

  1. L’intention est bonne mais l’action presque déviée, pour l’instant !
    Le plus gros consisterait d’abord à redorer l’image des « villes », devenus plus que bidonvilles, et cela se ferait d’abord par l’urbanisation ciblée !
    Les commerçants ambulants qui seraient toujours la cible privilégiée des mairies pourraient bien être déguerpies en dernier recours car il s’agit des micros opérateurs économiques en quête d’espace pour mieux vendre !
    Attaquons d’abord l’essentiel, c’est à dire restaurer les voies publiques anarchiquement occupées, les routes et passerelles urbaines presqu’inopérantes, les véhicules de transport communs encore actifs bien que présentant un danger pour la circulation, les biens publiques détruits par le ruissellement volontaire des eaux sur la voie publique, la construction des marchés supplémentaires pour accompagner ces commerçants locaux, etc.
    Ne détournons donc pas notre vision en suscitant d’entrée de jeu des soulèvements avec nos micros commerçants, au risque de générer un effet domino !

    Ne dit-on pas chez nous que « l’œuf peut conseiller la poule » ? A méditer !

  2. L’intention est bonne mais l’action presque déviée, pour l’instant !
    Le plus gros consisterait d’abord à redorer l’image des « villes », devenus plus que bidonvilles, et cela se ferait d’abord par l’urbanisation ciblée !
    Les commerçants ambulants qui seraient toujours la cible privilégiée des mairies pourraient bien être déguerpies en dernier recours car il s’agit des micros opérateurs économiques en quête d’espace pour mieux vendre !
    Attaquons d’abord l’essentiel, c’est à dire restaurer les voies publiques anarchiquement occupées, les routes et passerelles urbaines presqu’inopérantes, les véhicules de transport communs encore actifs bien que présentant un danger pour la circulation, les biens publiques détruits par le ruissellement volontaire des eaux sur la voie publique, la construction des marchés supplémentaires pour accompagner ces commerçants locaux, etc.
    Ne nous détournons donc pas notre vision en suscitant d’entrée de jeu des soulèvements avec nos micros commerçants, au risque de générer un effet domino !

    Ne dit-on pas chez nous que « l’œuf peut conseiller la poule » ? A méditer !

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