Certaines indiscrétions disent que le président du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS, opposition modérée), Séraphin Ndaot Rembogo, actuel président du Conseil national de la Démocratie (CND) pourrait également rallier avec armes et bagages, le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) à l’instar de l’opposant René Ndemezo-o Obiang qui a fait une déclaration solennelle dans ce sens le 3 avril à Libreville.
Au pouvoir depuis 53 ans, le PDG d’Ali Bongo serait dans une dynamique de fusion pour renforcer sa puissance et calmer les appétits de certains jeunes loups. En absorbant Démocratie nouvelle (DN, opposition), le parti de René Ndemezo’o Obiang, il rechercherait l’équilibre géopolitique d’antan pour continuer à gérer durablement le pays.
Les anciens hiérarques du PDG comme René Ndemezo’o Obiang et d’autres qui seraient déjà dans les starting- block pour leur grand retour dans la « maison mère », connaissent bien les arcanes du pouvoir.
La nouvelle stratégie du PDG vise inévitablement à dynamiter l’opposition et apaiser le climat politique morose dans le pays depuis des années.
L’opposant modéré Séraphin Ndaot Rembogo serait favorable aussi à cette idée de regroupement des partis politiques dans de grands ensembles, pour affermir la démocratie gabonaise encore en balbutiement. En 2005, Me Ndaot Rembogo a avait rejoint l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR) de Pierre Mamboundou. L’ACR avait farouchement combattu Omar Bongo Ondimba dans les urnes sans parvenir à le déboulonner.
Camille Bousoughou
Corrigez les fautes de conjugaison et de conjugaison de votre article. Ça le rendrait moin indigeste.
Séraphin Ndaot pourrait-il AUSSI RALLIER le PDG comme René Ndemezo’o Obiang ?
Lire : les fautes de conjugaison et de syntaxe.