Reprise normale d’activités au Chul après une période de tension   

L’accès aux soins dans la plus importante structure hospitalière du pays devrait se fluidifier dans les toutes prochaines heures, si l’on s’en tient à l’issue de la séance de travail qui a regroupé, jeudi 12 Mai, le Directeur général du Chul et ses principaux collaborateurs.

Directeurs, chefs de départements et de services ont, dans un langage de vérité et de courtoisie, échangé avec Marie-Thérèse Vané Ndong Obiang sur toutes les questions qui auront cristallisé la colère des blouses blanches durant les trois mois de grève -tantôt larvée, tantôt ouverte- qui ont partiellement ou totalement paralysé cet hôpital de référence.

Parmi les questions qui fâchent, celle relative aux arriérés de primes, six (6) mois d’impayés, essentiellement à cause du non-paiement aux hôpitaux de leurs prestations par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS).

Défaut de paiement pour lequel le Premier Ministre, Chef du gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda a d’ailleurs récemment instruit les ministères concernés (santé et affaires sociales, finances et budget) d’y remédier dans les meilleurs délais.

Instruction du reste en cours d’exécution, puisque le processus d’apurement desdits arriérés a déjà commencé avec le versement, depuis lundi dernier, aux bénéficiaires du Chul notamment, des impayés de décembre 2021.

De bonne foi, les interlocuteurs de Marie-Thérèse Vané Ndong-Obiang -qui a promis de maintenir le fil du dialogue avec ses principaux collaborateurs et les partenaires sociaux- ont pris l’option de capitaliser ces acquis.

Le service devrait donc logiquement reprendre progressivement du volume et gagner rapidement en charge au Chul, pour le plus grand bien des malades et usagers, dont près de 90% de gabonais dits économiquement faibles (GEF).

Tout rentre dans l’ordre, y compris la nécessaire prise en compte des feuilles de soins de la CNAMGS par les médecins traitants.

Pour autant, la Direction générale et la tutelle, donc l’État, doivent mettre un point d’honneur à améliorer l’outil de travail, autre préoccupation majeure des personnels soignants.

Source : Chul

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