Pollution à Etimboué : Perenco plaide sa bonne foi

Inculpée et mise en examen vendredi dernier par un procureur de Port-Gentil (capitale économique du Gabon) pour pollution à grande échelle de l’environnement par déversement des hydrocarbures, la compagnie pétrolière Perenco Oil & Gas Gabon livre quelques explications sur cette affaire qui fait grand bruit.

« Perenco Oil & Gas Gabon opère l’ensemble de ses sites de production en appliquant les meilleurs standards internationaux et conformément aux lois et réglementations en vigueur », affirme la direction de la compagnie dans une note écrite obtenue par la rédaction de Gabonactu.com.

« Perenco Oil & Gas Gabon mène ses activités de manière sûre et responsable et s’efforce de limiter l’impact potentiel de nos activités sur les communautés locales et l’environnement », poursuit le document.

Au sujet de l’incident dénoncé par le Réseau des organisations libres pour la bonne gouvernance (ROLBG) et le député Pierre Philippe Akendengué représentant des communautés du département d’Etimboué la compagnie reconnait une « perte de confinement ponctuel » qui a « généré des dommages environnementaux en début d’année ».

Selon la note, la perte « a été immédiatement circonscrit et les travaux de remédiation touchent à leur fin ».

« Toutes ces activités ont été encadrées et approuvées par les autorités », souligne l’actuel plus grand producteur de pétrole au Gabon.

Se projetant dans le cadre de la procédure en cours au tribunal de Port-Gentil, Perenco réitère sa « détermination à coopérer pleinement avec toutes les autorités compétentes afin d’établir les responsabilités en lien avec ces événements regrettables ».

« Ainsi, compte tenu de la procédure en cours, nous nous devons de réserver toute déclaration supplémentaire aux autorités compétentes », conclue le document.

Le président du ROLBG, Georges Mpaga, auteur de la plainte contre la compagnie pétrolière, a pour sa part indiquée à Gabonactu.com que la procédure a été confiée à un juge d’instruction qui doit diligenter des enquêtes sur le terrain pour étayer ou pas les accusations de son mouvement.

La procédure pourrait être longue. Elle est l’une des premières au Gabon depuis l’aventure pétrolière débutée avant l’indépendance du pays en 1960.

Marie Dorothée

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