« L’opposition ne doit pas se détruire elle-même, l’opposition ne doit pas se fragiliser comme cela se fait à l’heure actuelle » (Dr Akure Davain)

Les leaders de la PG41 durant la conférence de presse conjointe le 28 février à Libreville © Gabonactu.com

Dans une conférence de presse conjointe tenue mardi 28 février 2023 avec ses pairs à Libreville  au domicile de Louis Gaston Mayila, président du groupement politique « PG41 », le Dr Séraphin Akure-Davain, coprésident de la dernière concertation politique pour le compte de l’opposition, s’est indigné du comportement irresponsable de certains opposants qui torpillent les « nobles actions » de leur camp politique pour maintenir au pouvoir , dit-il, le régime d’Ali Bongo.

« L’opposition ne doit pas se détruire elle-même, l’opposition ne doit pas se fragiliser comme cela se fait à l’heure actuelle », a fustigé M.  Akure-Davain, appelant par la suite ses pairs à la raison pour une dynamique de victoire lors des prochaines élections générales (présidentielle, législatives et locales) prévues avant la fin de l’année 2023.

L’indignation du Dr Séraphin Akure-Davain, fait allusion à l’ire manifesté par d’autres poids de l’opposition à l’instar de Pierre Claver Maganga Moussavou (PSD), Paulette Missambo (UN), Alexandre Barro Chambrier (RPM), Jean Valentin Leyama (REAGIR) et Gérard Ella Nguema (FPG). Ils avaient claqué la porte de la concertation politique, pour raison de représentativité. Ces derniers estiment également que leurs pairs étaient de connivence avec le pouvoir.

Pour Louis Gaston Mayila et Séraphin Akuré-Davain, « nous sommes bien sûr convaincus qu’il y a eu des avancées », au terme de ladite concertation ayant eu lieu du 13 au 23 février dernier, à l’initiative d’Ali Bongo, clé de voûte des institutions.

Les opposants qualifiés « du pouvoir » par leurs pairs mécontents, se sont vantés d’engrainer quelques résolutions à eux obtenu, notamment, l’organisation des élections législatives à la proportionnelle, de l’élection présidentielle à un tour qui, dit-on, fera des économies pour le pays, du passage de 18 à 30 ans pour l’âge d’un candidat à la magistrature suprême, de 40 ans à 35 ans pour les sénateurs, de la diminution considérable des cautions des candidatures, entre autres.

Dans sa justification concernant le compte rendu des travaux dudit dialogue, Dr Séraphin Akure-Davaina, a, aussi fustigé le paradoxe selon lequel, « on ne peut pas d’une part demander une concertation à Ali Bongo Ondimba, Président de la République et puis dire non, nous n’allons pas à la Présidence de la République lui remettre les résultats de cette concertation.  Mais pourquoi donc demandé cette concertation ? allez voir le président, lui remettre les conclusions de nos travaux ne signifie pas l’opposition gabonaise à changer de camp comme certains veulent le faire croire ».

Sydney IVEMBI

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error

Vous aimez l'article? Merci de le partager.