L’opposant Moukagni Iwangou plaide pour la survie de la Fondation Horizons nouveaux

 

Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – L’opposant Jean De Dieu Moukagni Iwangou, président de l’Union du peuple gabonais (UPG) a plaidé samedi à Libreville pour la survie de la Fondation Horizons nouveaux, œuvre de l’ancienne Première dame du Gabon, Edith Lucie Bongo Ondimba, dédiée à la prise en charge scolaire des enfants handicapés.

 

Le Bureau Exécutif de l’UPG  réuni à Libreville juge préoccupante la situation de cette structure qui soulage les parents vivant avec des enfants handicapés.

 

« La Fondation Horizons Nouveaux, établissement spécialisé dans la prise en charge des enfants défavorisés par le sort, est aujourd’hui menacé de fermeture, par faute de subvention pour pourvoir à son fonctionnement, et à la suite des impayés de salaires de ses personnels », s’est alarmé le parti qui soutient l’opposant Jean Ping.

 

« Au moment où se dispute dans notre pays, une compétition particulièrement dispendieuse, sans conséquences induites à l’ensemble de la population, le Conseil prend l’opinion nationale et internationale à témoin, sur l’indifférence inacceptable du Gouvernement devant le devoir de solidarité nationale, à l’endroit du handicap, sensoriel ou moteur, de jeunes Gabonais », s’insurge l’UPG.

 

« Sauf situation de détournement de deniers publics, qu’il importe de sanctionner, le Conseil appelle à l’urgence d’un collectif budgétaire, en même temps qu’il marque son soutien aux familles désemparées, et sa solidarité aux personnels démunis de leurs droits », soutient l’UPG.

 

Le parti s’est aussi préoccupé d’un militant de son parti en prison. « Le Conseil a marqué sa vive indignation devant la détention injustifiée, de Monsieur Sylver MAPANGOU MOUYAMA, militant de l’Union du Peuple Gabonais ».

 

« Bénéficiaire d’une ordonnance de mise en liberté provisoire, prise courant décembre 2016, de manière conforme aux réquisitions du Parquet, l’Union du Peuple Gabonais s’étonne, de la passivité des autorités gardiennes des libertés, devant l’arbitraire le plus absolu », regrette Moukagni Iwangou et les cadres de son parti.

« Se réservant de se pourvoir devant les toutes les institutions compétentes, sur un cas de discrimination flagrante faite à un homme du fait de sa coloration politique, le Conseil exige la mise en liberté sans condition, de Monsieur Sylver MAPANGOU MOUYAMA », somme-t-il.

Gaston ELLA

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