Les précisions sur le dossier brûlant de Lastoursville

Quelques personnes se dégageant la principale route obstruée de Lastoursville des barricades © D.R

Depuis mardi 22 août dernier, les femmes de Lastoursville ont décidé d’ériger des barricades pour exiger le paiement des Activités génératrices de revenus (AGR).

En effet, ayant appris que leurs sœurs de Koulamoutou sont passées à la caisse, elles ont voulu se faire entendre en barricadant la principale voie d’accès à la ville. Ce qui au regard de plusieurs observateurs était légitime.

En effet, ces femmes se sont insurgées contre la portion congrue qui leur était réservée dans cette affaire. Pendant que Koulamoutou avait droit à près de 1050 dossiers, Pana 121, Lastoursville n’a eu droit qu’à moins d’une quarantaine de dossiers.

Certaines sources autorisées se posent des questions. Pourquoi cette disparité alors qu’en termes de superficie et de population, le département de Mulundu est de loin le plus grand de l’Ogooué-Lolo ? In fine, comment ce dossier a-t-il été géré ? Pourquoi avoir écarté les parlementaires qui ont une proximité avec des populations de ce dossier ?

Ce programme était placé sous la supervision du Ministre des affaires sociales, des gouverneurs de province et des directions régionales des affaires sociales qui procèdent au recensement des potentiels bénéficiaires.

Le 23 août, les négociations se sont poursuivies avec les autorités administratives locales, en présence du ministre des affaires étrangères, du Haut-commissaire, Eric Dodo Bounguendza, de l’ancien ministre Brice Constant Paillat, l’ancien ministre d’État Régis Immongault, des élus nationaux et locaux et des cadres de la localité.

Au sortir de ces discussions, certaines femmes ont été pour un retour à l’apaisement. Les plus radicales ont tenu à poursuivre le mouvement. La situation a dégénéré, alors qu’on s’attendait à un apaisement.

Les forces de l’ordre ont dû intervenir pour ouvrir l’axe routier stratégique de Lastoursville. Par la suite, certains jeunes en ont profité pour piller le CKDO de la ville et brûler des étals.

Antoine Relaxe

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