« Les élections c’est bien mais pas d’attaques, pas d’injures, pas de querelles, pas de division, parce que le Gabon est plus que les élections » (Maurice Okalas d’Agir pour la Paix)

Le vice-président de l’ONG Agir pour la Paix, une ONG, Maurice Youmou Okalas durant le sommet sur la médiation et le règlement des conflits le 05 novembre à Libreville © Gabonactu.com

Le vice-président d’Agir pour la Paix, une ONG œuvrant dans la culture de la paix et du vivre ensemble, Maurice Youmou Okalas, par ailleurs coordonnateur du « 1er sommet sur la médiation et le règlement des conflits » organisé le 05 novembre 2022 à Libreville, a, en prélude aux élections générales (présidentielle, législatives et locales de 2023),  interpelé toute la classe politique gabonaise sur la nécessité de préserver la paix en adoptant une posture responsable avant, pendant et après les joutes électorales à venir.  

« Les élections c’est bien mais pas d’attaques, pas d’injures, pas de querelles, pas de division, parce que le Gabon est plus que les élections », a fait comprendre M. Youmou Okalas.

Pour Maurice Youmou Okalas, «  nous voulons attirer l’attention de tout le monde et surtout pour amener le Gabon à garder la paix qui est pour nous un patrimoine non seulement culturel, ancestral mais aussi comportemental ».

Plusieurs experts ont exposé à travers les panels sur les pistes visant à prévenir les conflits © Gabonactu.com
Plusieurs experts ont exposé à travers les panels sur les pistes visant à prévenir les conflits © Gabonactu.com

Le sommet sur la médiation et le règlement des conflits, s’est voulu un cadre idoine de sensibilisation des leaders de la société civile, notamment des religieux, des journalistes, des chercheurs et autres experts.  Se considérant comme un mode alternatif au règlement des conflits, il va se poursuivre auprès des leaders politiques sous peu, indique-t-on.

Le principal objectif visé par cette initiative est de consolider la stabilité séculaire du Gabon, souvent éprouvée par la démocratie encore balbutiante.

« Pour que notre vivre ensemble perdure il va falloir qu’on sache  régler nos problèmes en famille,  tout le monde n’est pas obligé d’aller en prison, d’être salit, il y a d’autres manières de régler les problèmes, le but est de faire en sorte que nous restons indivisibles », a-t-il souligné.

Sydney IVEMBI

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