Le SYNAPHAG veut promouvoir le travail décent et combattre la discrimination faite aux personnes handicapées

Le président du SYNAPHAG, François Nzengue © FN

Porté sur les fonts baptismaux le 09 juillet 2022,  le Syndicat national autonome des professionnels handicapés et assimilés du Gabon (SYNAPHAG), s’est donné pour mission de  promouvoir le travail décent et combattre la discrimination faite aux personnes vivant avec un handicap.  

« Il s’agit ici, d’amener chaque femme et chaque homme, y compris l’ensemble des personnes souffrant d’un handicap, d’accéder à un travail décent, dans des conditions de liberté, d’équité, de sécurité et surtout de dignité humaine ;  les principes de non-discrimination, d’égalité des chances et de traitement, constituent à notre sens, les fondements d’une approche participative et collective », a indiqué François Nzengue président  du SYNAPHAG.

Journaliste chevronné à Radio Gabon (service public), François Nzengue veut faire du SYNAPHAG une véritable force  de « revendication et de proposition » pour  le bien être des personnes handicapées, des travailleurs et étudiants ainsi que celles et ceux qui sont à la recherche d’un premier emploi.

Pour sa première sortie, SYNAPHAG a interpelé les décideurs sur  la loi n°001/2005 du 04 Février 2005 portant le statut général de la fonction publique. Notamment, les insuffisances constatées dans le fond concernant la non prise en compte de la spécificité de la personne vivant avec un handicap lors des concours ou recrutement direct à la fonction publique  et la loi n°8/91 du 26 Septembre 1991 portant statut général des Fonctionnaires.

Ce combat portera également sur le code du travail récemment reformé. Plus précisément, la controverse sur le quota du 1/40e imposable aux entreprises qui semble ne pas être appliqué d’où le souhait de le repenser ; la caducité de la loi 19/95 du 13 février 1996 portant protection sociale des personnes handicapées en république gabonaise et l’absence des textes d’application  et le retard énorme accusé par notre pays dans l’application des textes internationaux notamment la déclaration universelle des droits de l’homme.

Pour François Nzengue, « le SY.N.A.P.H.A.G que je vais conduire les destinées pendant trois ans, va constituer à n’en point douter, le principal baromètre plus efficace, capable de lever certains obstacles qui se dressent à ses membres dans leur quête d’un emploi, et de leur place au sein de la société dont le mal ne provient pas le plus souvent de leur handicap, mais, est malheureusement l’absence des politiques publiques visant leur insertion dans le monde du travail ».

Le syndicat, premier du genre au Gabon a promis se déployer très prochainement sur le terrain pour échanger avec les autorités compétentes sur les questions qui minent  les personnes vivant avec un handicap.

Camille Boussoughou

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