Le Gabon participe à l’atelier régional ITIE du 14 au 15 novembre à Abidjan en Côte d’Ivoire

Les participants gabonais en plein atelier régional sur ITIE en Abidjan  © D.R

Les Membres du collège de la société civile au Groupe Multipartite (GMP), Raïssa Oyeasseko, Georges Mpaga et Guy René Mombo Lembomba ainsi que le Secrétaire Technique Permanent de l’ITIE-Gabon, Dr Marcelin Nziengui, participent à l’atelier régional de renforcement des capacités sur la transparence du commerce des matières premières, organisé par ITIE international du 14 au 15 novembre à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Durant cette rencontre à laquelle prennent part leurs confrères des pays francophones et anglophones (Angola, Cameroun, Tchad, Côte d’Ivoire, République du Congo, Ghana et Nigeria), les participants vont  « mieux comprendre et étudier les transactions complexes liées à la vente du pétrole, du gaz et des minerais représentant une part importante des recettes gouvernementales issues du secteur extractif et les négociants en matières premières d’une part et à améliorer la qualité de la divulgation des données par les entreprises et les gouvernements d’autre part ».

Outil de bonne gouvernance, ITIE œuvre pour la transparence dans la gestion des recettes issues de la vente des matières premières dans les pays producteurs comme le pétrole, le gaz et les minéraux à des sociétés de négoce.

L’objectif global est de contribuer, selon le communiqué dont Gabonactu.com a reçu copie,  au renforcement des capacités des parties prenantes. Les objectifs spécifiques consistent à fournir aux participants, indique-t-on, les informations sur les dispositions de la norme ITIE relatives au commerce des matières premières, partager les bonnes pratiques, échanger et recueillir les points de vue et retour d’expériences des participants et enfin pour chaque pays, en tirer les enseignements pour la prise en compte des dispositions dans leur processus de rapportage ITIE et proposer des recommandations.

« Le message que le collège de la société civile au GMP souhaite promouvoir au cours de ces assises est que l’aspiration des communautés locales impactées par les activités extractives est entière en ce qui concerne la gestion durable transparente et redevable des ressources naturelles par l’Etat ; les efforts à saluer déjà entrepris par l’Etat gabonais méritent d’être amplifiés autant souhaitable que possible. L’engagement des parties prenantes et la volonté au plus haut niveau d’agir, ferments essentiels de la dynamique transformationnelle du processus de l’ITIE, sont les seuls gages de résultats avec un très fort impact permettant de contribuer à une croissance économique équitable, à la cohésion sociale et au travail décent pour tous au Gabon, même en contexte difficile », indique le communiqué.

Le Gouvernement gabonais, conscient de sa mise « sous surveillance active d’une durée de trois mois (9 octobre 2023-9 janvier 2024) par le Conseil d’Administration de l’ITIE entend saisir toutes les opportunités de renforcement lui permettant de retrouver la situation normale en évitant la suspension à l’échéance du 09 janvier 2024 ».

Selon le communiqué, le Gabon dont le deuxième rapport ITIE 2022 est en cours de préparation mettra donc tout en œuvre pour tenir son objectif d’adhésion à l’ITIE à savoir : « assurer une gestion responsable et accrue des recettes publiques provenant de la vente du pétrole, du gaz et des minerais afin de contribuer à une croissance économique ». Cela passe entre autre pour cette problématique sur le commerce des matières premières, par une formulation précise des questionnaires de déclaration 2022 et une documentation des exigences de la norme ITIE 2.1, 2.5, 2.6, 4.2, 4.4, 4.5, 4.7, 5.1 et 6.2, dans le rapport ITIE 2022 dont la publication est attendue vers mars/avril 2024.

Antoine Relaxe

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