Les personnels de Gabon 1ere et Radio Gabon, deux médias du service public, réunis au sein du Syndicat national des personnels de l’audiovisuel public (SYNAPAP) et du Syndicat des professionnels de la communication (SYPROCOM), ont au terme d’une assemblée générale de décision tenue ce mercredi à l’auditorium de la Maison Georges Rawiri, siège social desdites entités, convenu à l’unanimité leur entrée en grève générale illimitée ce jeudi 3 février, suite, dit-on, au mépris et l’indifférence de la tutelle qui rechigne de donner une réponse favorable à leurs revendications .
« Comment comprendre, que nous les faiseurs de rois, nous soyons relégués au second plan, au détriment de celles et de ceux qui ne se préoccupent nullement à notre mieux être en milieu professionnel », s’est questionné Aminata Brigitte Ondo, présidente du SYNAPAP, annonçant par la suite le déclinement de la grève.
Le ton est donné , les programmes de la Radio et ceux de la Télévision nationale, subiront à ce qui semble, des perturbations dès ce Jeudi, 03 Février 2022.
Après plusieurs tentatives de négociations avec les partenaires sociaux pour désamorcer la bombe, le Ministre la Communication, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, se verra obliger de faire face à une grogne au sein de son département ministériel.
Sur la table, les communicateurs réclament entre autres, la régularisation des situations administratives des agents, la révision de leurs statuts conformément à la réforme de l’audiovisuel public dont le processus a été entamé il y a un plus de 11 ans, le retour des primes vestimentaire et de rendement ainsi que le statut particulier des communicateurs.
En décidant d’entrer en grève en mode illimité, Aminata Brigitte Ondo, Présidente du SYNAPAP et son collègue Olivier Makaya, leader du SYPROCOM se disent trouver un moyen légal pour se faire entendre des décideurs. Lesquels, seraient pointés d’un doigt accusateur par les syndicalistes, de rester muets à leurs cris de détresse.
La grève annoncée dans l’audiovisuel public gabonais va s’ajouter à celles déjà ambiante dans le secteur de l’éducation, des régies financières, des Eaux et forêts, …
Camille Boussoughou
Vraiment triste!