Interdiction des médias publics de l’UN : l’opposition et la société civile ironisent

Marc Ona Essangui, @TournonsLaPage@Gabonactu.com

Libreville, 25 novembre (Gabonactu.com) – L’opposition et la société civile gabonaise ont trouvé risible la décision de la Haute autorité de la communication (HAC) d’interdire de médias publics l’union nationale de Zacharie Myboto, suite au refus de ce dernier de répondre à deux convocations de l’autorité de régulation.
Sur sa page Facebook, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, cadre de ce parti, a ironisé : « Le ridicule ne tue pas : interdire l’UN d’accès aux médias publics c’est comme interdire l’alcool à un imam ».

Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, Union nationale@DR

Presque instantanément, la publication a été reprise pour être ’’tweetée’’ sur la toile par l’activiste Marc Ona Essangui.
« Et toc ! » a-t-il commenté, avant de recoller la publication de Jean Gaspard Ntoutoume Ayi « Le ridicule ne tue pas : interdire l’UN d’accès aux médias publics c’est comme interdire l’alcool à un imam ».
Le responsable de @TournonsLaPage poursuit sa diatribe contre l’institution que les Gabonais ont surnommée « la Hache » en raison de sa propension à frapper « tout de suite et fort » pour peu.
« Le parti Union Nationale interdite d’antennes sur les chaînes publiques. Ridicule comme décision quand on sait que passer sur une chaîne publique pour un opposant sérieux est contre-productif pour son image auprès des populations », a indiqué Marc Ona Essangui.
L’Un fait les frais de la HAC depuis le 23 novembre dernier pour avoir « constaté, pour le condamner, qu’un groupe de personnes au sein de la Présidence de la République, a choisi l’évitement, la dissimulation et même le mensonge d’Etat… » sur la question devenue sensible de la santé du chef de l’Etat Gabonais Ali Bongo Ondimba, hospitalisé hors du Gabon depuis le 24 octobre dernier, d’abord pour « fatigue passagère », ensuite pour « fatigue sévère » puis pour « vertiges persistants avec saignements » selon les versions officielles.

Précieux Koumba

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