Grève dans les regies financières : l’appel des grévistes à l’arbitrage du chef de l’Etat

 Le bureau national de la FESYREFAA lors de la conférence de presse @ Gabonactu.com

 
Libreville, 26 novembre (Gabonactu.com) – Le vice-présidente de la Fédération des régies financières et administrations assimilées (FESYREFAA), Wilfried Erisco Mvou Ossialas, par ailleurs porte-parole de la plateforme syndicale ayant appelé à nouveau à la grève générale illimitée dans les régies financières (Douanes, Impôts, Hydrocarbures et Trésor), a sollicité samedi dans une conférence de presse à Libreville, l’arbitrage du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, seule haute personnalité, dit-il habilité à solutionner définitivement les problèmes dans ce secteur sensible, chargé de collecter des ressources pour la confection du budget annuel de l’Etat.
 
 
« Nous sollicitons solennellement l’arbitrage du chef de l’Etat, seul garant du fonctionnement de  toutes les institutions », a déclaré M. Mvou Ossialas, indiquant au passage qu’ils  ne peuvent discuter avec le ministre de l’économie Régis Immogault et son collègue du budget Jean Fidèle Otandault qui selon lui ont torpillé les négociations.
 
 
La FESYREFAA estime que le comportement de ces deux membres du gouvernement est peu orthodoxe dans la mesure où, insistent les grévistes, ils contribuent à faire pourrir la situation pour des objectifs inavoués.
 
 
Les grévistes réclament plusieurs  mois d’arriérés de primes, payable selon l’ancien système. Ils refusent le « nouveau mode de paiement variable ». Celui-ci, d’après eux, fait baisser à 57% la valeur de ces primes.
 
 
« Nous sommes juste entrain de revendiquer les mécanismes classiques de paiement, nous voulons la reconnaissance de nos efforts qui font le bonheur de tous les fonctionnaires », a réclamé lors de cet échanges avec la presse Yves Boulingui, président de la FESYREFAA. Le syndicaliste a par ailleurs fustigé le déficit de coordination véritable  de l’action gouvernementale, à l’originaire de tumultes chroniques dans les régies financières.
 

Sydney IVEMBI     

 
 
 

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