Le gouvernement déterminé à mettre fin à la pénurie du manioc au Gabon

Le ministre de l’agriculture Biendi Maganga Moussavou (polo noir) et d’autres officiels au cours d’une visite de terrain au centre de stockage du manioc du lac bleu à Libreville © DR

 
Libreville, 2 janvier (Gabonaactu.com) – Le ministre de l’agriculture et de l’élevage, chargé de la mise en œuvre du Programme GRAINE, Biendi Maganga Moussavou, vérifiant récemment le circuit de distribution du manioc, produit alimentaire de consommation courante à Libreville comme dans l’ensemble du pays, a déclaré que son département en collaboration avec la Société de transformation agricole et de développement rural (SOTRADER), déploie depuis un moment des efforts pour mettre définitivement fin à la pénurie de ce produit souvent importé des pays voisins.
« Je rassure les compatriotes que le programme graine dans le cadre de sa redynamisation prend en compte les besoins de concitoyens et que très vite la pénurie sera derrière nous », a déclaré M. Maganga Moussavou, indiquant par ailleurs qu’une bonne partie du manioc sur les marchés à Libreville est essentiellement produit par le programme GRAINE.
Le membre du gouvernement qu’accompagnait le directeur général adjoint d’Olam Gabon, Théophile Ongadaga, a visité le centre de stockage du lac bleu dans le 1er arrondissement de Libreville. Le but étant de toucher du doigt les arrivées du manioc de l’intérieur du pays et de son approvisionnement vers vers les différents centres de distributions.
Pour son premier cycle de récolte, le programme GRAINE présent dans 7 provinces du pays a généré une production de 5000 tonnes de manioc, selon un bilan dressé à son temps en septembre dernier, par le Président directeur général (PDG) de la Société de transformation agricole et du développement rural (SOTRADER), Théophile Ogandaga, promu directeur général adjoint du groupe agroalimentaire Olam Gabon.
Le programme GRAINE vise à combler d’ici 2020, le déficit en manioc, un des aliments de base le plus prisé du pays. La demande en consommation serait de plusieurs dizaines de milliers de tonnes par an.

Sydney IVEMBI

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