« Désormais, nous combattrons les ennemis de la Transition » (Guy Nzouba Ndama)

Le président de Les Démocrates Guy Nzouba Ndama et son président intérimaire Philippe Nzengue Mayila durant la rentrée politique le 17 février à Libreville © Gabonactu.com

Le président du parti les Démocrates (LD), Guy Nzouba Ndama, a, dans son discours de rentrée politique prononcé samedi 17 février 2024 au siège de son parti à Libreville, fait comprendre à ses militants venus nombreux pour la circonstance, que le nouveau combat de sa formation politique est de lutter contre les fossoyeurs de la transition.  

« Désormais, nous combattrons les ennemis de la Transition », a déclaré M. Nzouba Ndama, qui reprend ses activités politiques après près d’un an d’absence, parce qu’assigné à résidence surveillée pour des problèmes judiciaires.

Des affaires judicaires relatives à son arrestation spectaculaire du 17 septembre 2022 au poste frontalier de Kabala près de Lekoni dans la province du Haut Ogooué (sud-est au Gabon) avec une somme 1 milliard 190 millions de FCFA qu’il transportait dans des valises, de retour du Congo-Brazzaville.

A l’époque, farouche opposant au régime d’Ali Bongo, Guy Nzouba Ndama avait déclaré aux autorités judiciaires que cet argent provenait de la vente de son bien immobilier qu’il possédait sur le front de mer à Pointe noire, la capitale économique du Congo

Devant la cour judicaire de Franceville et de Libreville, l’homme avait brandi une copie du titre foncier cédé ainsi que l’acte de vente. Mais, il avait été reconnu coupable de « détention illégale des marchandises prohibées ». Après une saga judicaire, l’affaire se retrouve devant la cour de cassation. L’homme politique se dit confiant pour que la justice soit enfin rendue. Le 05 septembre dernier, il avait bénéficié de la levée de l’assignation à résidence à laquelle il était assujettis.

Pour Guy Nzouba Ndama, le combat contre les ennemis de la transition est nécessaire « afin que les nouvelles autorités, dans leur juste volonté d’associer tous les gabonais au vaste chantier de la restauration de nos institutions, s’abstiennent parallèlement de succomber au charme démoniaque de ceux là qui soutenaient avec leur dernière énergie, il y a quelques mois encore, la volonté de pérenniser le pouvoir déchu ».

Sydney IVEMBI

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