COP26 : le Gabon et d’autres pays d’Afrique peaufinent leur feuille de route

Les experts de 12 pays africains durant les travaux à Libreville ©  CP

Le ministre des Eaux, des forêts, de la mer, de l’environnement, chargé du plan climat, des Objectifs de développement durable et du Plan d’Affectation des Terres, Prof. Lee White, a lancé dimanche les travaux de la réunion du Groupe des négociateurs africains (AGN) sur le climat,  aux cotés du Conseiller spécial du Président de la République, Secrétaire permanent du Conseil national climat, Tanguy Gaouma-Bekalé qui assure la présidence du groupe AGN.
Selon un communiqué gouvernemental, les travaux vont durer deux jours. Les experts d’Afrique notamment de la Guinée, du Ghana, du Sénégal, du Soudan, du Kenya, du Burundi, du Mali, de la Gambie, d’Ethiopie, d’Egypte, de la République Démocratique du Congo, et d’Afrique du Sud « définiront ensemble la feuille de route pour l’action climatique du continent africain en prélude de la 26ème Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (COP 26) qui se déroulera du 9 au 19 novembre prochain à Glasgow (Royaume-Uni).
L’Afrique reste le continent le plus exposé aux désastres probables engendrés par le réchauffement climatique.  Le ministre chargé du plan Climat a incité les experts à concerter leurs efforts en vue d’aboutir à un consensus en prélude de la COP26, conformément aux instructions du Président  Ali Bongo Ondimba, « champion de l’adaptation aux changements climatiques ».
« Si on perd la forêt du bassin du Congo, c’est tout le système pluviométrique qui sera impacté, de l’Éthiopie à l’Égypte. C’est ce qui nous attend dans 30 à 50 ans si nous ne réussissons pas à négocier pour notre continent. L’avenir de notre continent est entre nos mains », a déclaré Pr White, citant les propos d’Ali Bongo.
Le groupe AGN a pour mission de coordonner et harmoniser les positions africaines, de porter la voix de l’Afrique lors des négociations et d’informer les instances politiques africaines, CAHOSCC et AMCEN, sur l’état des négociations climatiques.

Source : MFMEPCODDPAT et Antoine Relaxe

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