Après des jours de tensions et de négociations intenses, c’est de nouveau le calme sur le campus de l’Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM), à Franceville, capitale provinciale du Haut-Ogooué (sud-est). Un protocole d’accord a été signé lundi entre le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, les autorités universitaires et les représentants des étudiants ; marquant la fin de la grève qui paralysait l’établissement depuis plusieurs semaines.
Les échanges, qui se sont tenus tout au long du week-end, ont permis de déboucher sur des solutions concrètes aux revendications étudiantes. Sur instructions du président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguéma, le gouvernement a annoncé la mise à disposition de 1 200 nouvelles places ; s’ajoutant aux 800 existantes.
Cette extension porte désormais la capacité d’accueil sur le campus de Franceville à 2 000 lits. Dans le même élan, la cité annexe de l’Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM) a été rouverte pour accueillir les étudiants dans des conditions autrement plus intéressantes et humaines.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Dr Simplice Désiré Mamboula, a tenu à rassurer les différentes parties sur la résolution rapide des préoccupations administratifs et financiers laissés en suspens.« Les dettes dues aux enseignants seront réglées dans les meilleurs délais, et les situations administratives du personnel ATOS feront l’objet d’un traitement diligent », a-t-il rassuré, prouvant volonté du gouvernement de restaurer la confiance et de stabiliser le climat universitaire.
Afin de maintenir un dialogue permanent entre les parties et assurer le respect des engagements pris, un Comité ad hoc de concertation, de suivi et d’évaluation a été institué. Il aura pour mission de superviser la mise en œuvre du protocole, tout en veillant à préserver un climat social apaisé au sein de l’université.
M.-O. Mignonne et Tryphène Lembah
