Les officiels du Projet eGabon – SIS COTECH, de la Banque mondiale et le personnel soignant du centre de santé de Lalala posant pour la postérité le 23 octobre à Libreville après la visite © D.R
Le Comité Technique du Projet eGabon – SIS (COTECH), en collaboration avec la Banque mondiale, a, conduit le 23 octobre 2025 une visite technique de suivi-évaluation dans les centres de santé de Lalala (5e arr. de Libreville) et Glass (4e arr.), pour toucher du doigt l’effectivité de la mise en œuvre de ce Système d’infirmation de santé (SIS), dispositif numérique innovant destiné à moderniser la gestion des établissements sanitaires et à améliorer à terme, la qualité des soins offerts aux populations gabonaises.
Implémenté par l’Agence nationale d’infrastructures numériques et des fréquences (ANINF), le projet financé par la Banque mondiale (BM) est bel et bien effectif dans ces deux (02) structures sanitaires, lesquelles font parie des treize (13) sites pilotes retenus dans le Grand Libreville pour son opérationnalité.
« Il y a deux choses que nous devrons retenir : il y a une interconnexion effective entre hôpitaux du grand Libreville et aussi, il y’ a interopérabilité d’un système de santé », a indiqué au terme de la visite, Alberto Wenceslas Mounguengui Moudoki, président du comité technique du projet eGabon-SIS.
Durant cette visite, les parties prenantes ont apprécié avec justesse, la digitalisation effective et progressive dans le système de santé gabonais. Un système qui organise dorénavant, mieux les consultations, donc une gestion optimale des patients, avec à la clé, une amélioration substantielle des recettes de ces hôpitaux.
Pour le médecin chef du centre de santé de Lalala, Dr Gisèle Ogouliguende Mibindzou, « grâce à ce logiciel de gestion hospitalière, nous avons maintenant une meilleure gestion des patients. Aujourd’hui le patient peut se retrouver dans différentes structures avec un identifiant unique, c’est un gain ».
La mission conjointe du COTECH eGabon – SIS et de la Banque mondiale aura permis aux délégations de constater sur le terrain le niveau d’appropriation du Système d’Information Sanitaire par les équipes médicales ; d’évaluer le fonctionnement opérationnel du SIS au sein des établissements sanitaires ; d’identifier les bonnes pratiques et les difficultés rencontrées pour apporter des correctifs.
« Je suis ravie d’apprendre que la gestion des visites est beaucoup plus efficace, je suis impressionnée d’apprendre qu’il y est échange d’informations. Maintenant les patients peuvent retirer l’information qui a été soumise ici dans un autre hôpital », a déclaré avec satisfaction Daria Lavrentieva, spécialiste principale en développement numérique de la Banque mondiale.
L’émissaire de la Banque mondiale n’a pas manqué de remercier le gouvernement gabonais pour la mise du projet, selon les termes stricts du partenariat. Pour elle, le Gabon se présente comme un meilleur élève en la matière.
Sydney IVEMBI
