L’Administrateur de Taxi Gab+ a précisé que 6 véhicules avaient été mis hors service, principalement à cause d’impayés ou du non-respect des entretiens agréés. « Taxi Gab n’est pas une cour de récréation. La discipline reste la clé de la réussite de ce programme », a-t-il rappelé, soulignant l’impératif de rigueur nécessaire pour assurer la bonne marche du dispositif.
En dépit de ces exclusions, la majorité des promoteurs reste fidèle aux engagements souscrits, rappelle-t-on. Selon Curt Fouty Obeye, 85 à 90 % des bénéficiaires ont honoré leurs obligations, ce qui permet de qualifier le programme de succès un an après son lancement.

« C’est un bilan très encourageant », se félicite le Directeur général, prévenant que les exclusions doivent être perçues comme un avertissement pour le reste des bénéficiaires, afin de maintenir l’ordre et la discipline indispensables au bon fonctionnement du programme.
La première phase du projet avait permis la mise en circulation de 417 taxis, attribués à autant de promoteurs à Libreville. La deuxième phase (400 véhicules) a permis d’élargir le programme dans les villes de Port-Gentil, Franceville et Oyem pour intégrer plus de 1 000 bénéficiaires à ce jour, si on y ajoute la cinquantaine de taxis cédées exclusivement aux femmes il y a quelques jours.
L’objectif reste de moderniser la flotte de taxis dans le Grand Libreville, de professionnaliser et de se réapproprier le secteur, tenu dans une écrasante majorité par des sujets expatriés.
En plus des exigences de rigueur, de discipline et de tenue exemplaire des véhicules, les bénéficiaires ont la contrainte de versement d’une somme journalière de 20 000 Francs CFA, avant qu’ils n’en deviennent des propriétaires au bout de trois (03) ans et demi.
Elliott Ana Merveille et Christina Thélin Ondo