Le vote n’aura pas lieu ce samedi dans le 1er siège du département de Lekoni-Lekori et le 2ème siège du département du Ntem, selon la Cour constitutionnelle (exclusivité)

La Cour constitutionnelle a décidé de suspendre les élections dans le 1er siège du Département de lekoni-lekori, province du Haut-Ogooué (sud-est) et dans le 2ème siège du Département du Ntem, province Woleu Ntem (nord), selon une communication de la Cour constitutionnelle obtenue en exclusivité par la rédaction de Gabonactu.com.

Ces décisions ont été prises dans le cadre du contentieux électoral suite à la contestation des résultats du 1er tour des élections législatives du 27 septembre dernier.

Dans le 1er siège du Département de lekoni-lekori, c’est Léon Paul Ngoulakia du Parti démocratique gabonais (PDG) qui a saisi la Cour pour demander l’annulation des résultats annoncés par le ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault dans cette circonscription.

Pour le cas du 2ème siège du Département du Ntem, le ministre de l’Intérieur, Président de la Commission nationale d’organisation des élections et du référendum qui a saisi la Cour constitutionnelle.

Après examen du contentieux, la Cour a décidé ce vendredi soir que « les opérations électorales dans ces deux circonscriptions sont suspendues jusqu’à droit connu ».

Les électeurs de ces circonscriptions n’iront donc pas aux urnes ce samedi 11 octobre, selon cette décision.

Pour rappel, les gabonais sont appelés aux urnes ce samedi pour le 2ème tour des élections législatives dont le 1er tour le 27 septembre dernier.

77 sièges en ballotage à l’issue du premier tour sont en lice. Deux principaux partis bataillent pour l’emporter : l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB, fondée il y a 3 mois par le président Brice Clotaire Oligui Nguema) et le Parti démocratique gabonais (PDG, l’ancien parti au pouvoir).

Sur un total de 145 sièges à l’Assemblée nationale, l’UDB a engrangé 54 sièges dès le 1er tour. Il lui reste 19 élus pour avoir la majorité absolue à l’Assemblée nationale.

Selon la loi, la Cour constitutionnelle a un délai de 2 mois pour vider le contentieux électoral. Plusieurs députés dont la victoire a été attaquée à la Cour pourrait être déchus de leur mandat et retourner aux urnes.

Carl Nsitou

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