D’abord la Gambie, ce vendredi à 15 heures et enfin, le Burundi à la ‘’maison’’, mardi 14 octobre en cours, les Panthères du Gabon (19 points), dauphin de la Côte d’Ivoire (20 points), qui jouent respectivement aux mêmes dates, les Seychelles et le Kénya, n’ont droit à aucune erreur, victoires obligées, combinées à un faux pas de leurs rivaux ivoiriens s’ils veulent se donner la chance d’une première participation à une phase finale de Coupe du monde, que co-organisent l’année prochaine, les Etats-Unis, le Canada et le Mexique. Pour cela, les poulains du Coach Thierry Mouyouma, doivent combiner sérénité, détermination et engagement pour déjà passer la première marche de ce challenge, au Moi International Sports Center de Nairobi, au Kénya.
Emmenés par Aubameyang et Bouanga, fers de lance de l’attaque gabonaise, les panthères peuvent encore bouleverser la hiérarchie, dans ces ultimes journées des éliminatoires du Mondial 2026, à condition que Guélor Kanga, Didier Ibrahim Ndong, Mario Lémina, Bruno Ecuélé Manga et Aaron Appindangoye veillent au grain, avec toute leur expérience dans l’entre-jeu et en défense.
Tous ces cadors devraient être du onze de départ que devrait aligner Coach Mouyouma qui fera vraisemblablement le choix de l’assurance pour ne pas prendre trop de risques à l’entame de cette partie décisive face aux scorpions de la Gambie, à l’extérieur, sachant que le Gabon n’a toujours pas su ‘’voyager’’.

À une journée de la fin des éliminatoires africaines pour la Coupe du monde 2026, le Gabon, deuxième du groupe F avec 19 points derrière la Côte d’Ivoire (20 points), joue son destin. Le Gabon n’a cependant plus son destin entre ses mains. Les Panthères occupent la deuxième place du groupe F, derrière la Côte d’Ivoire qui les devance de deux points. Si les Éléphants venaient à trébucher, le Gabon pourrait reprendre la tête. Sinon, il faudra espérer décrocher le statut de meilleur deuxième, synonyme de participation aux barrages CAF prévus à partir du 10 novembre.
Dans la peau d’un meilleur deuxième
Si le Gabon échoue à ravir la première place à la Côte d’Ivoire, à l’issue de ces deux dernières journées des éliminatoires dans ce Groupe F, où le Kenya (13 pts) et la Gambie (11 pts) sont mathématiquement hors course, devant le Burundi (9 pts) et les Seychelles, bons derniers ; il lui restera une dernière carte à jouer : celle du statut de meilleur deuxième.
Les Panthères figurent en effet, à ce stade de la compétition, parmi les quatre meilleures deuxièmes du continent, aux côtés du Cameroun, du Burkina Faso et du Madagascar. Ce classement serré se joue à la différence de buts et au nombre de victoires, ce qui rend chaque but crucial.
Les hommes de Thierry Mouyouma devraient également avoir à cœur de soigner leur différence de buts, afin de conforter leur position dans cette zone de qualification indirecte. Le contraire, notamment une défaite d’entrée, face à la Gambie, les exposerait à un dangereux déclassement au profit de nations comme la RD Congo ou le Mali, qui guettent le moindre faux pas.
Les barrages, un critérium pas si simple à jouer
Finir deuxième ne serait pas une fin en soi, mais le début d’un long périple. Les quatre meilleurs deuxièmes s’affronteront lors d’un mini-tournoi continental à élimination directe : deux demi-finales et une finale, toutes sur un seul match.
Le vainqueur de ce tournoi gagnera son ticket pour le barrage intercontinental en mars 2026. Le représentant de la Zone Afrique, devra affronter une équipe venue d’Asie, d’Amérique du Sud, d’Océanie ou de la Zone CONCACAF — une épreuve laborieuse et à très hauts risques.
Ce parcours s’annonce donc périlleux. Entre fatigue, déplacements et pression psychologique, le Gabon sait qu’il doit à tout prix éviter ce scénario. Victoires nettes lors des deux dernières journées restent le moyen le plus sûr d’éviter ce labyrinthe vers la prochaine Coupe du monde de football. Thierry Mouyouma et ses protégés sont prévenus.
Alph ’-Whilem Eslie et Nkili Akieme