« 1 étudiant, 1 ordinateur » : Les premiers étudiants bénéficiaires à l’appel

Le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguéma, lance mardi 14 octobre en cours, au Palais présidentiel, la phase 1 du programme présidentiel « 1 étudiant, 1 ordinateur », sur les 1000 ordinateurs réceptionnés en août dernier. Le ministère de l’Économie numérique, de la digitalisation et de l’innovation qui s’en fait l’écho à travers un communiqué officiel, souligne que cette opération vise à « favoriser l’inclusion numérique, soutenir la jeunesse gabonaise et à stimuler l’écosystème de l’innovation et de l’entrepreneuriat ».

Au-delà de la simple distribution de matériel informatique, le projet ambitionne en réalité d’impulser une véritable transformation culturelle et technologique au sein des universités et grandes écoles gabonaises. Chaque ordinateur remis symbolisera un engagement envers la formation, l’innovation et l’avenir, souligne-t-on.

Pour le ministre en charge du numérique, Mark Alexandre Doumba, « cette démarche traduit la volonté du gouvernement de placer le digital au cœur de la formation et de l’employabilité des jeunes, ouvrant la voie à une économie de la connaissance plus inclusive, plus intégrée et plus compétitive », a-t-on appris.

Lancé dans un contexte où la fracture numérique demeure une préoccupation majeure, le programme « 1 étudiant, 1 ordinateur fait écho aux engagements du gouvernement en matière d’éducation et de formation connectées, d’innovation, de digitalisation des services publics et de soutien prononcé aux start-ups locales.

L’enjeu est double : doter les étudiants d’outils modernes pour faciliter l’apprentissage et renforcer la compétitivité du Gabon dans l’économie numérique mondiale. Cependant, des défis subsistent, notamment la maintenance du matériel, la formation des bénéficiaires et la garantie d’un accès Internet fiable sur tout le territoire.

La réussite de cette première phase sera déterminante pour la généralisation du programme pour asseoir durablement la culture numérique au sein de la jeunesse et de la société gabonaise toute entière.

M.-O. Mignonne et Nkili Akieme

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