Le Secrétaire général du Parti démocratique gabonais, tendance dite ‘’légaliste et loyaliste’’, Ali Akbar Onanga Y’Obégué, a organisé ce jeudi, d’une réunion de la Commission ad ’hoc des investitures aux prochaines élections couplées des législatives et locales. La rencontre au siège temporaire du parti, situé à Angondjé, dans la banlieue nord de Libreville, résidence dite ‘’Al Hamdou Lilahi’’.
La réunion s’inscrivait dans le cadre de la préparation des élections législatives et locales prévues, 1er et 2ème tour, pour les 27 septembre et 11 octobre 2025. Elle portait essentiellement sur la sélection des candidatures à soumettre à l’approbation du ‘’Distingué Camarade’’ président du parti, Ali Bongo Ondimba, a-t-on appris.
La convocation de cette réunion s’inscrit dans le droit fil de la décision de reprise en main du PDG par Ali Bongo, notamment de sa décision qui confère au Secrétaire général nommé par ses soins, Ali Akbar Onanga Y’Obégué en l’occurrence, une délégation temporaire de pouvoir, conformément aux dispositions pertinentes des statuts de l’ancien parti au pouvoir, issus du congrès de 2022.
L’objectif de cette rencontre était de passer en revue les potentiels candidats aux prochaines consultations électorales, afin de s’assurer de leur conformité avec les orientations politiques du parti et les attentes de la base militante.
De fait, le Parti démocratique gabonais est divisé en deux tendances, l’autre qui croit tirer sa légalité et sa légitimité des conclusions du congrès extraordinaire du 31 janvier dernier est menée par le tandem constitué des anciens ministres Blaise Louémbé (Président) et Angélique Ngoma (Secrétaire général).
La bataille pour le contrôle du PDG, fondé par feu le Président Omar Bongo Ondimba, en 1968, 55 ans de règne sans alternance à la tête du pays fait rage, entre les deux factions rivales, avec la saisine des tribunaux, notamment la Cour constitutionnelle dont la décision est attendue dans les tout prochains jours.
A moins de deux mois des prochaines élections législatives et locales, l’ancien parti au pouvoir apparaît plus que jamais affaibli et court le risque définitivement mis hors course, au regard du laps de temps relativement court qui nous séparent desdites échéances.
Féeodora Madiba et Roberte Adé
