Les anciens candidats à l’élection présidentielle du 12 avril dernier sont obligés de présenter un quitus de leur campagne de campagne pour être éligibles aux élections législatives et locales couplées de septembre et octobre prochain, selon un communiqué du ministère de l’Intérieur publié lundi.
« Le quitus a pour vocation d’attester l’éligibilité des personnes concernées suivant les termes de l’article 371, alinéa 2 du code électorale », précise le communiqué.
Le quitus est délivré par la Cour des comptes dans un délai fixé par la loi.

Tous les autres candidats aux scrutins futurs n’ayant pas brigué le fauteuil présidentiel en avril dernier sont exemptés de cette disposition, ajoute le communiqué.
Selon l’article 77 du code électoral du 19 janvier 2025 toute déclaration de candidature à une élection doit comporter entre autre « un quitus de la juridiction financière compétente sur les comptes de campagnes antérieures du candidat, le cas échéant ».
La première élection organisée dans le pays depuis l’adoption de ce code est le scrutin présidentiel, ce qui explique que seuls les candidats à ce scrutin sont obligés de fournir leur quitus de compte de campagne pour être candidat aux prochaines élections législatives et locales.
Alain Claude Bilie By Nze est l’un des candidats à la présidentielle d’avril dernier qui n’a pas officiellement déposé son quitus estimant n’avoir reçu aucun financement public dont il devait justifier l’utilisation.
Le scrutin a été remporté par Brice Clotaire Oligui Nguema avec 94,85% des suffrages.
Carl Nsitou
