Le Gouvernement gabonais a franchi un nouveau cap dans la modernisation du secteur de la santé avec le déploiement de la deuxième phase du Système d’information de Santé (e-Gabon-SIS), dans le cadre de sa stratégie nationale de digitalisation des services publics. Retenu comme l’hôpital pilote dans le cadre du projet, Centre hospitalier universitaire mère-enfant fondation Jeanne Ebori (CHUMEFJE) a reçu le 28 juillet des équipements informatiques et techniques.
C’est le ministre de l’Économie numérique, de la digitalisation et de l’innovation, Mark Alexandre Doumba, qui remis à son collègue de la Santé, Pr Adrien Mougougou, lequel a par la suite transmis ledit matériel au patron de l’hôpital. C’était en présence également du Directeur général de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF), Alberto Wenceslas Mounguengui Moudoki, coordonnateur technique du projet.
La deuxième phase du projet vise à équiper les 10 structures sanitaires pilotes retenues dans le Grand Libreville d’outils numériques destinés à améliorer la collecte, le traitement et la sécurisation des données médicales. Elle permet de renforcer l’interconnexion entre établissements. Cette étape ambitionne également de fiabiliser les données nationales de santé, d’optimiser la planification des politiques publiques et de favoriser un meilleur échange d’informations entre structures sanitaires.
« Cette avancée concrète s’inscrit pleinement dans les priorités fixées par le Chef de l’État visant à garantir un accès équitable, moderne et performant aux services publics essentiels, notamment dans le domaine de la santé », a déclaré M. Doumba, remettant le matériel.
Ce projet s’inscrit dans un vaste programme de transformation numérique de l’administration gabonaise dénommé : Gabon Digital. Il bénéficie du soutien technique et financier de la Banque mondiale, partenaire stratégique engagé pour un développement durable et inclusif.
Au-delà du secteur de la santé, le Gouvernement entend poursuivre sa feuille de route numérique pour faire du digital un levier de croissance économique, sociale et administrative. Le ministère de l’Économie numérique réaffirme ainsi son engagement à accélérer la transition technologique du pays.
Antoine Relaxe et Betines Makosso
