Cour des comptes : EPG et Bilie-By-Nzé appellent au respect des principes républicains

Dans un communiqué de presse publié samedi, le parti Ensemble Pour le Gabon (EPG – opposition) a exprimé un soutien ferme à son président, Alain-Claude Bilie-By-Nzé, en dénonçant des pressions politico-juridiques jugées abusives. Le parti en appelle à un strict respect de la Constitution et des principes républicains.

Le parti Ensemble Pour le Gabon (EPG) n’a pas mâché ses mots. Face à la sommation émise par la Cour des comptes à l’encontre de l’ancien candidat à la présidentielle du 12 avril 2025, Alain-Claude Bilie-By-Nzé, son parti Ensemble pour le Gabon (EPG) dénonce une « tentative manifeste d’élargissement arbitraire des compétences d’une institution juridictionnelle, au mépris du texte fondamental qui organise le République », apprend-on.

Le parti affirme que cette démarche viole la hiérarchie des normes constitutionnelles, rappelant que le « contrôle des finances publiques ne saurait s’étendre au jugement des dépenses électorales privées ». En invoquant avec clarté et responsabilité une exception d’inconstitutionnalité, « notre président n’a pas seulement engagé une défense légitime : il a rappelé à tous que nul n’est au-dessus de la constitution, pas même une institution, aussi respectable soit-elle », soutien Ensemble Pour le Gabon.

Pour EPG, le contrôle des comptes de campagne, pour être légitime, « doit être confié à un organe expressément désigné à cet effet, dans le cadre du respect des procédures claires, prévues par la loi, comme c’est le cas dans de nombreuses démocraties ». Le Parti salue dans la foulée « le sens de responsabilité et de la mesure de notre président, qui, loin de se dérober à ses obligations citoyennes, a choisi la voie du droit, celle de l’Etat de droit et non celle de la polémique », précise le communiqué.

Ancien Premier ministre, figure politique influente, devenue chef de file de l’opposition, Alain-Claude Bilie-By-Nzé est aujourd’hui à la tête du parti Ensemble Pour le Gabon, créé dans la dynamique post-électorale. Depuis quelques semaines, son nom est au centre d’un bras de fer institutionnel, après avoir refusé de déférer à une convocation de la Cour des comptes liée au contrôle des fonds de sa campagne électorale.

Dans un contexte de recomposition politique marqué par une volonté affichée de moralisation de la vie publique, ce dossier illustre aussi les tensions autour de l’interprétation des prérogatives de certaines institutions constitutionnelles.

Fidèle à sa trajectoire, Ensemble Pour le Gabon voudrait à travers cette sortie, pour le moins ‘’musclée’’, réaffirmer son engagement pour la défense des principes démocratiques et républicains.  

Féeodora Madiba et Nkili Akieme

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