Sécurité routière : 1000 Éthylotests, don du Rotary Club de Libreville Doyen

Le Ministère des Transports, de la Marine Marchande et de la Logistique a récemment reçu un don important de 1000 éthylotests de la part du Rotary Club de Libreville Doyen. Cette initiative a pour objectif de renforcer les efforts de lutte contre l’insécurité routière et prévenir les accidents en cette période de grands départs en vacances.

‎Ces équipements ont été remis au ministre des Transports, de la marine marchande et de la logistique, Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, par Chargée de Communication du Rotary Club de Libreville Doyen, Erica Agoma Rendambo.

Le Directeur général de la sécurité routière a souligné à cette occasion, l’importance de ce don arrivé « à point nommé », a-t-il dit, en raison de l’augmentation de la mobilité entre Libreville et l’intérieur du pays. « Ce dispositif nous permettra de mieux lutter contre la consommation d’alcool au volant », a-t-il ajouté, mettant en exergue l’impact direct de cet équipement sur la prévention des accidents.

‎Au nom des donateurs, Erica Agoma Rendambo a réaffirmé l’engagement constant du Rotary Club Libreville Doyen en faveur de la lutte contre l’insécurité routière, à travers l’initiative « Non à l’alcool au volant ». Ce partenariat entre le secteur public et les organisations de la société civile est déterminant pour des routes plus sûres et sécurisées.

En 2022, le nombre d’accidents de la route s’est établi à 1 399 contre 2 108 en 2021 au Gabon. Des accidents que les autorités attribuent à « des défaillances mécaniques des véhicules, à l’état du réseau routier avec comme principal facteur l’humain à travers le non-respect du Code de la route, l’excès de vitesse, la conduite sous l’emprise de l’alcool, la fatigue, l’usage du téléphone au volant, etc. ».

Le ministre des Transports, à travers la Direction générale de la sécurité routière (DGSR), invite régulièrement les populations, particulièrement les automobilistes, à une prise de conscience collective. « Les accidents créent des coûts importants pour les pouvoirs publics et entraînent un appauvrissement des victimes ainsi que leurs familles », rappellent fort opportunément les services compétents.

Alph ’-Whilem Eslie et Frida Dodo

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