La Société des bossons rafraîchissantes du Gabon (SOBRAGA), représentée par la marque Guinness, a procédé à la faveur d’une conférence de presse lundi, au lancement d’une compétition inédite, dénommée le « Guinness Slam Tour », destinée à célébrer l’art oratoire et à offrir une plate-forme d’expression aux jeunes talents émergents, slameurs en herbe, âgés d’au moins 18 ans. Cette compétition est organisée en association avec à l’Agence « Black History Art » et le slameur international « Master No ».

Le tournoi s’étalera sur un mois et un jour, avec des ‘’battles’’ épiques dans huit (8) arrondissements du Grand Libreville (Libreville, Owéndo et Akanda). Les sélections auront lieu dans des bars emblématiques, lieux de rassemblement privilégiés de la jeunesse pendant cette période estivale.
Au total 80 candidats sélectionnés s’affronteront devant un jury composé de figures incontournables de la scène artistique. Soit 10 slameurs par arrondissement, avant une demi-finale réduisant le nombre à 8. Ces derniers bénéficieront d’un atelier de storytelling animé par Black History Art avant l’ultime ‘’showdown’’.

La grande finale, prévue le 23 août, couronnera les trois meilleurs orateurs, avec à la clé 1 million de Francs CFA pour le vainqueur, 500 000 Francs CFA pour le deuxième et 250 000 pour le troisième. Les inscriptions sont ouvertes sur http://www.blackhistoryart.com ou par WhatsApp au 065 66 14 97.
« Le slam est bien plus qu’un art, c’est une voix pour les introvertis, un exutoire pour la jeunesse. Avec des prix allant jusqu’à 1 million de FCFA, Guinness ne se contente pas de promouvoir la culture, elle en crée une véritable économie », a indiqué Frank Noël Makosso, ‘’alias Master No’’, triple champion gabonais de slam et parrain de l’événement.
Fidèle à son slogan « Black, Brille dans le noir », Guinness met ainsi en lumière une discipline artistique souvent marginalisée mais puissante : le slam, un art où émotion, engagement et poésie se mêlent pour porter des messages percutants.
« Le slam est né dans un bar à Chicago en 1984. Quel meilleur cadre pour le faire revivre ? », lance Master No, soulignant les origines populaires de cette discipline.
Pour Elie Gaël Bouka Bouka, Chef de marché Guinness, ce projet s’inscrit dans une démarche plus large. « Guinness est ancrée dans le sport, mais nous croyons aussi au pouvoir des cultures urbaines. Le slam, avec son authenticité et sa profondeur, incarne parfaitement notre philosophie : Black brille dans tout », a-t-il expliqué.
Jonathan Koumbi, Coordinateur de Black History Art, rappelle quant à lui l’importance de soutenir les industries culturelles locales. Avec cette initiative, Guinness réaffirme son ambition : être la bière d’une jeunesse qui brille par sa créativité.
Elliott Ana Merveille et Bétines Makosso
