La Ministre de la Planification et de la Prospective, Louise Pierrette Mvono échangeant avec les partenaires au développement © D.R
La Ministre de la Planification et de la Prospective, Louise Pierrette Mvono, a tenu plusieurs séances de travail avec sa collègue de l’Agriculture, de l’Elevage et du Développement rural, Odette Polo épse Pandzou qu’accompagnaient les partenaires au développement, en l’occurrence, Aïssata Tapo, Charlotte Ndaw Sako et Adama Ekberg Coulibaly, respectivement, la chargée de programmes pays à la Banque africaine de développement (BAD), représentante pays de la Société financière internationale (IFC) et Economiste en chef Plan directeur d’industrialisation et de diversification économique (PDIDE)/chef des initiatives sous-régionales bureau sous-régional pour l’Afrique centrale.
C’était les 16, 17 et 18 juillet 2025 à son cabinet ministériel. L’objectif est de mobiliser autour d’un enjeu de taille : la souveraineté économique et alimentaire du pays. La ministre de la Planification et de la Prospective s’active pour l’exécution de la vision du président de la République. Elle multiplie des séances de travail, non seulement avec les partenaires au développement, mais également avec les partenaires sociaux.

Les deux membres du gouvernement ont engagé une série de rencontres visant à renforcer la coordination des actions menées en partenariat avec la BAD. Il s’agit de mieux organiser les projets pour qu’ils soient en phase avec les priorités nationales de développement.

Les partenaires au développement posant pour la postérité après une série de séances de travail avec la Ministre Gabonaise de la Planification et de la Prospective et sa collègue de l’Agriculture © D.R
Avec sa collègue de l’Agriculture, de l’Élevage et du Développement rural, Louise Pierrette Mvono a abordé plusieurs axes. Il s’agit de la relance de la filière avicole, levier essentiel pour tendre vers la souveraineté alimentaire du Gabon. Sur la table, la décision présidentielle d’interdire l’importation du poulet de chair à partir de janvier 2027.
La BAD : un partenaire stratégique pour le Gabon
La Banque africaine de développement joue un rôle de partenaire essentiel. Le ministère de l’Agriculture collabore avec la BAD dans le cadre du projet PAPG1 (projet d’appui à la productivité agricole du Gabon). Ce projet est aussi connu sous l’appellation de « projet graines », mais restructuré.
Dans cet élan de soutenir les efforts du développement du Gabon, la SFI n’est pas en reste. Charlotte Ndaw Sako, représentante pays de la Société financière internationale et le Ministre Louise Pierrette Mvono ont échangé sur les enjeux du Gabon pour son développement. La Filiale de la Banque mondiale, prévoit de financer des projets dans les secteurs des infrastructures, de l’agro-industrie, du tourisme et de la transformation locale du bois. Elle entend développer et promouvoir le secteur privé au Gabon.
Cette collaboration du pays avec cette filiale de la Banque mondiale pourrait contribuer à stimuler la croissance économique, à créer des emplois et à améliorer le niveau de vie des Gabonais. La membre du gouvernement a reçu à son cabinet, ce vendredi 18 juillet 2025, Adama Ekberg Coulibaly, économiste en chef Plan directeur d’industrialisation et de diversification économique (PDIDE)/chef des initiatives sous-régionales bureau sous-régional pour l’Afrique centrale pour une séance de travail.
Dans le cadre de la modernisation du Gabon, impulsée par Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la République, chef de l’État, chef du Gouvernement, la Ministre de la Planification a poursuivi ses consultations avec Adama Ekberg Coulibaly, économiste en chef Plan directeur d’industrialisation et de diversification économique (PDIDE)/chef des initiatives sous-régionales bureau sous-régional pour l’Afrique centrale, pour une séance de travail. Le membre du gouvernement reste optimiste quant à l’atteinte des objectifs fixés.
« Pour atteindre nos objectifs, il faut planifier. Nous avons un agenda qui est ambitieux. Je pense qu’il est important, pour tenir ces ambitions, que nous nous organisions de manière rigoureuse afin d’atteindre, d’ici janvier 2027, nos objectifs », a-t-elle indiqué.
Antoine Relaxe
