Après près de deux ans de suspension, le Gabon a officiellement réintégré le Commonwealth le 15 juillet 2025. Une décision qui récompense le respect du calendrier politique fixé par les autorités de transition, marqué notamment par l’élection présidentielle d’avril et l’adoption de la nouvelle Constitution.
C’est L’Union qui a révélé l’information le mardi, après la session extraordinaire du Groupe d’Action Ministériel du Commonwealth tenue par visioconférence.
Le ministre des Affaires étrangères, Michel Régis Onanga Ndiaye, a défendu le bilan des réformes engagées devant les représentants des États membres. Le respect des engagements électoraux, l’annonce des législatives pour septembre et le retour progressif à l’ordre constitutionnel ont pesé dans la levée de la suspension imposée en septembre 2023, après le coup d’État militaire du 30 août.

Cette réintégration s’ajoute à la levée progressive des sanctions prononcées ces derniers mois par la CEEAC, l’Union africaine et les États-Unis. Autant d’avancées que Libreville doit à la stratégie diplomatique portée par le général Brice Clotaire Oligui Nguema, à la tête du pays depuis la transition.
En réintégrant la grande famille du Commonwealth, le Gabon rouvre des perspectives de coopération politique, économique et culturelle avec ses partenaires internationaux. Pour rappel, le Commonwealth regroupe 56 pays, dont la majorité d’anciennes colonies britanniques. Le Gabon, membre depuis 2022, y a vu un moyen d’élargir ses partenariats sur la scène internationale.
Luan Martinez
