Médecine traditionnelle : Maghanga Ma Nzambe veut peser dans le débat national

Réunis à Libreville du 5 au 7 juillet, les membres de l’Association nationale Maghanga Ma Nzambe (ANMN) ont acté plusieurs résolutions pour défendre l’iboga, structurer leur réseau et adapter leur fonctionnement aux exigences du cadre juridique gabonais.

Selon les informations rapportées par L’Union, cette assemblée générale a permis aux représentants venus des neuf provinces de revisiter les statuts et le règlement intérieur de l’association. Son objectif est de mieux intégrer les praticiens de la médecine traditionnelle et harmoniser les pratiques avec les textes encadrant les associations.

« Nous avons affirmé notre engagement aux côtés des pouvoirs publics, des hommes et femmes de la tradition, pour la défense de l’iboga et contre l’appropriation culturelle qui menace nos savoirs », a déclaré Me Moubeyi Bouale, directeur principal de l’ANMN. Pour lui, les résolutions prises à Libreville doivent servir aux générations futures .

Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique de structuration déjà amorcée sur le terrain. Depuis près d’un an, une tournée nationale a permis à l’association d’aller à la rencontre des adeptes du Bwete missôkô et d’installer plusieurs antennes locales. Une manière d’assurer la transmission des rites dans les villages et les communautés urbaines.

L’Association nationale Maghanga Ma Nzambe défend la reconnaissance des savoirs traditionnels gabonais. Elle regroupe des initiés, praticiens et chercheurs engagés dans la valorisation du patrimoine thérapeutique local

Luan Martinez

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