Modèle économique du projet eGabon-SIS : les experts proposent un prélèvement de 10% dans les recettes propres des structures hospitalières  

Les participants de l’atelier de validation du modèle économique du projet eGabon-SIS en plein travaux le 21 mai à Libreville © Gabonactu.com

Les experts participants à l’atelier de validation du modèle économique du projet eGabon-SIS tenu mercredi 21 mai 2025 à Libreville, ont proposé un prélèvement de 10% dans les recettes propres des structures hospitalières du Gabon pour maintenir le financement de ce système d’information de santé après le financement de la Banque Mondiale qui arrivera à échéance dans quelques années.

« Ce que nous retenons dans ce modèle économique c’est que nous faisons une proposition d’un prélèvement de 10% des recettes propres des différentes structures hospitalières impactées par le système », a indiqué le Dr Gaétan Moukoumbi Lipenghet, spécialiste en économie de santé.

L’atelier avait pour but de présenter aux directeurs généraux des structures de santé et aux médecins chefs de centre de santé de Libreville qui sont présentement impactés par le système d’information de santé mis en place par le projet eGabon SIS, le modèle économique qui permettra de maintenir ce système après la phase de déploiement.

Les participants posant pour la postérité © Gabonactu.com

La phase pilote concerne une douzaine des structures sanitaires du Grand Libreville.  Il s’agit notamment du CHU mère enfant, du CHU d’Owendo, les hôpitaux d’instructions des armées (Pk9 et Akanda)  et  d’autres centres de santé. Lancé en janvier dernier, le système améliore désormais la gestion financière et humaine des structures sanitaires.

« Par rapport aux retombées, tous les malades sont identifiés,  tout est informatisé ;  de cette façon il y a moins de perdu de vues », a indiqué Dr Obone, médecin chef du centre de santé de glass, un des hôpitaux impactés par le projet.  

Ce système d’information de santé devra couvrir l’ensemble des structures de santé du Gabon quel que soit l’endroit où la structure se situe, indique-t-on.

« Le Gabon s’est engagé dans une transformation profonde de son système de santé. Cela ne saurait se faire sans une base informationnelle robuste et sans un financement innovant, durable et inclusif. C’est que nous construction aujourd’hui c’est le socle d’un avenir meilleur pour les générations futures », a expliqué en présidant les travaux, Alain Charles Rotimbo, Secrétaire générale du Ministère de la santé.

Camille Boussoughou

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