En prélude à sa participation à l’Exposition universelle d’Osaka, en juillet 2025, au Japon, le Gabon a organisé mardi à Libreville un atelier de validation de l’évaluation de son capital forestier. Portée par le commissariat général des expositions, cette initiative vise à valoriser les multiples contributions, écologique, économique, culturelle et climatique de la forêt gabonaise. L’ouverture des travaux de cet atelier se tenaient en présence du ministre des Eaux et forêts, Maurice Ntossui Allogo.

L’objectif principal est de valider les résultats produits par le cabinet mandaté à cet effet, présenter l’état d’avancement du tableau de bord de suivi et de renforcer la stratégie nationale de valorisation du patrimoine forestier et touristique.
Le tout en vue de la Journée nationale du Gabon, prévue le 26 juillet 2025, à l’Expo Osaka, placée sous le thème « Concevoir la société du futur pour nos vies ». « C’est une opportunité unique pour affirmer le rôle du Gabon en tant que pays-solution pour le climat », a déclaré Nina Alida Abouna, Commissaire générale aux expositions.
Le gouvernement entend faire de cette vitrine internationale un levier pour promouvoir un tourisme vert, durable et scientifique. « Cette forêt nous nourrit, nous soigne, et nous protège », a souligné le ministre des Eaux et forêts. De son côté, Pascal Ogowet Siffon, ministre du Tourisme durable, a rappelé que la mise en valeur économique des territoires doit aller de pair avec la préservation des écosystèmes.

Les conclusions issues de cet atelier, attendues pour ce jeudi, devront permettre au Gabon d’ajuster sa stratégie de présentation à l’international. Il s’agit de démontrer que la préservation du couvert forestier national peut s’inscrire dans un modèle économique viable, attractif et responsable ; tout en consolidant le leadership environnemental du pays dans le Bassin du Congo.
Féeodora Madiba et Christina Thélin Ondo
