Réagissant à une première publication de Gabonactu.com sur la part de 10% réservée au Gabon et à son peuple sur le fer de Baniaka dont l’exploitation sera lancée dans quelques mois, une source officielle a apporté les explications suivantes.
Les 10% des parts de la production du fer représentent la portion du « gâteau » qui revient de droit et d’office au pays en sa qualité de propriétaire de la ressource. Ce pourcentage est défini dans le code minier.

L’Etat peut par la suite décider d’acheter plus des parts pour devenir actionnaire à environ 35%. Dans ces conditions, le pays doit sortir le chéquier pour acheter ces nouvelles actions. Ces dispositions sont introduites dans le code minier pour attirer les investisseurs, selon la source.
Pour le cas de Baniaka, le groupe Australien Genmin qui a signé la convention d’exploitation avec l’Etat gabonais, offre la possibilité au Gabon de racheter 25% de la mine dans 15 ans ; en même temps qu’il prévoit la création de 700 emplois directs et 2000 autres indirects.
« 70% de la production sera transformée localement », traduisant selon le membre du gouvernement de la transition, un engagement fort pour le développement industriel du pays.
Pour faciliter l’exportation de ce fer situé dans le Haut Ogooué (sud-est), un tronçon de chemin de fer Baniaka-Benguia sera construit pour rallier le Transgabonais dans un premier temps. A terme, ce fer sera exporté via le futur chemin de fer Baniaka – Mayumba où est prévu un port en eau profonde.
Carl Nsitou
