Le corps électoral gabonais est désormais fixé sur une première partie des noms des compatriotes devant s’affronter dans l’arène, le 12 avril 2025, pour tenter de s’adjuger le fauteuil présidentiel pour les sept prochaines années. En attendant la décision de la Cour constitutionnelle devant trancher sur les recours, il s’agit de quatre candidats indépendants, dont les dossiers ont été jugés recevables par la Commission Nationale d’Organisation et de Coordination des élections et du Référendum (CNOCER).
Lesdits concurrents sont : Brice Clotaire Oligui Nguema, le président de la transition politique au Gabon, tombeur, par coup d’Etat, du pouvoir d’Ali Bongo Ondimba ; Alain Claude Billié By Nze, dernier Premier Ministre du régime déchu ; Stéphane Iloko Boussengui, ancien Conseiller politique de l’ancien président du Parti Démocratique Gabonais (PDG), qu’il a quitté le 20 décembre 2024, pour se consacrer, corps et âme, à sa formation politique, Large Rassemblement Arc-en-ciel (LRA), et Joseph Lapensée Essingone, haut-cadre de la Direction Générale des Impôts, administration fiscale gabonaise.

Cette short-liste, si elle s’élargie après l’examen des 12 recours reçus par la Cour Constitutionnelle de la Transition, sur les 19 candidatures recalées, ne devrait pas apporter de surprise, sinon l’ajout d’un ou de deux noms de postulats (hommes ou femmes), ont les prétentions auront été jugées recevables.
Sur la base de la nouvelle Constitution, adoptée par référendum le 16 novembre 2024, et du nouveau code électoral voté en début d’année 2025, tous deux inspirés par les recommandations du dialogue national inclusif du mois d’avril 2024, nous constatons que, par ce choix, les instances autorisées, autant que les Gabonais qu’elles représentent, n’ont pas opté pour un choix d’extraterrestres à la tête du pays. Au contraire, elles ont opéré un casting réservé à des patriotes bien ancrés dans notre société et à même de défendre et d’incarner les idéaux de paix, de justice et de progrès portés par le plus grand nombre.
Du reste, nous convenons que tous les candidats se tutoient, pour avoir exercé des rôles à divers niveaux au sein de l’ancien système, mais restent des compatriotes ayant des idées à faire valoir. De plus, tous se présentent aujourd’hui en indépendants, administrant la preuve que les partis politiques ont échoué à apporter des solutions aux problèmes du pays, ces mêmes plateformes qui font que les frères s’entredéchirent, les uns pensant devoir « écraser » les autres, pour se forger une place au soleil.
C’est ici l’occasion d’inviter les électeurs devant donner un nouveau destin au pays, à ne se tromper, ni de sujet, ni d’enjeu : le 12 avril constituera, sans plus, l’épilogue du processus entamé depuis le 30 août 2023. Ce processus vise bien à mettre fin au régime qui, durant des décennies, a entraîné le Gabon dans les abysses et dans le chaos. Quelqu’un a parlé de le faire « émerger ».
Sanction
Le coup de libération aura donc été une sanction, sans appel, infligée par les militaires, à une gestion qui a trop durée, faite de promesses sans lendemain, de corruption, de concussion. La clameur populaire pour le saluer ce coup d’Etat, sans effusion de sang, a été une invite, en direction des anciens piliers de la gouvernance désavouée, à se mettre en vacances et à laisser une nouvelle classe politique s’installer et faire ses preuves.
Le scrutin présidentiel, que nous aurons à vivre dans quelques semaines, appelle donc les électeurs à confirmer ce désaveu de l’ancien régime et attester que les militaires ne s’étaient pas trompés d’avoir balayer cette imposture, que certains veulent reproduire, voire, perpétuer par la mystification.
Convenons toutefois que, durant les 17 derniers mois, marqués par la transition politique dans le pays, les Gabonais, de l’intérieur, comme de la diaspora, ont de nouveau appris à rêver pour leur pays et à croire en un avenir meilleur pour chacun et pour tous.
Un destin novateur s’est mis en route, n’ayons pas honte de le dire, porté par un homme, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema qui, avec courage et détermination et, dans un esprit empreint de patriotisme et de cohésion, a su remettre le pays sur les rails, relancer son développement et permis à ses compatriotes de s’exprimer de nouveau avec fierté dans le concert des nations.

Dans son ambition de bâtir un Gabon nouveau, agenda de la Ve République en gestation, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, confirmant dernièrement à Oyem, sa candidature à la prochaine présidentielle, a dit n’être l’adversaire de personne. Il a affirmé, à cet effet : « j’ai comme seul ennemi l’abstention, et comme principaux adversaires le chômage des jeunes, le manque d’eau et d’électricité dans les ménages ».
Afin de combattre ces maux et bien d’autres, le candidat Oligui Nguema, qui estime que la création d’un parti politique n’est plus « une option viable », a créé le « Rassemblement des Bâtisseurs », en abrégé « RdB » qu’il veut accessible à tous, donc mobilisateur de toutes les forces vives de la nation : associations, partis politiques, syndicats, jeunes, intellectuels et citoyens engagés.
Présentant l’abstention comme un ennemi, le président de la Transition soulève le grief du désintérêt créé, ces dernières décennies, par le non-respect du suffrage et la manipulation des votes. A travers l’appel du retour aux urnes des populations et la revalorisation du bulletin de vote, nous retrouvons bien l’engagement qu’il a pris, au départ, de redonner de la dignité aux citoyens gabonais.
Pragmatisme
En désignant comme adversaires, le chômage des jeunes et les problèmes d’accès à l’eau et à l’électricité, le candidat Brice Clotaire Oligui Nguema se place au niveau de tous ses compatriotes, pour montrer que les pôles de combats vers lesquels nous devons nous engager, sont communs à tous et concernent tout le monde. Ils ne nécessitent aucune thérapie sortie d’on ne sait où, mais appellent pragmatisme, détermination, volonté politique et surtout esprit patriotique.
En s’attaquant au chômage des jeunes, le président Oligui Nguema, avec le soutien du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions, a redonné espoir aux diplômés, en rouvrant les intégrations à la Fonction Publique, mais surtout, il a relancé l’entrepreneuriat, à travers la création de la Banque pour le Commerce et l’Entrepreneuriat du Gabon (BCEG) et le projet Taxi-Gab+, qui constitue un véritable modèle d’inclusion sociale de la jeunesse. Il ne laisse d’ailleurs pas insensibles les personnes du 3e âge ou en passe de l’être, soucieux de rebondir dans les milieux d’affaires, après avoir servi l’Etat ou les entreprises. Bref, le candidat Oligui Nguema a conforté les Gabonais dans la conviction qu’il a la capacité intellectuelle et morale de porter leurs aspirations, de mener le Gabon très loin, en termes de développement, et de le hisser très haut dans le concert des nations.
Les appels à candidature enregistrés dans tout le pays, portés par un large réseau d’associations de femmes et d’hommes, jeunes et moins jeunes, administrent la preuve d’une très forte unanimité autour du général-président, parce que l’enjeu du 12 avril porte sur le changement véritable. Nous voulons tourner la page, amorcer une autre façon de voir et de concevoir le Gabon, loin des querelles de clochers.
C’est pourquoi nous appelons tous ceux qui rêvent d’un Gabon nouveau, à porter leurs suffrages sur la personne du président Brice Clotaire Oligui Nguema, l’homme providentiel, et le seul capable, à l’heure actuelle, de rassembler autour de lui et de son projet, la grande majorité des compatriotes et leurs idées.
Dans cet esprit, tous aux urnes le 12 avril prochain, pour la victoire sans appel du nouveau Gabon, une victoire cash et sans précédent pour le président Brice Clotaire Oligui Nguema, bon pour notre avenir commun.
Par Wilfried MBOT NGUEMA, Président de la Plateforme GABON-ÉMOI Et de l’Association AGIR pour la Promotion de la Jeunesse
NB : cette chronique ne reflète pas le point de vue de la rédaction de Gabonactu.com
