Des élèves en transe au Lycée et collège Raponda Walker  de Port-Gentil

Le calme qui prévoyait depuis plusieurs années au Lycée et collège Raponda Walker (LCRW) de Port-Gentil, au lendemain d’une journée culturelle organisée au sein de cet établissement scolaire d’obédience catholique. Plus d’une trentaine d’enfants âgés de 15 à 18 ans a été pris par des  »mauvais esprits » selon des sources signes de foi. 

« Ça à commencer à attaquer les classes de 2e, puis les 4e et les 3e, on pense que c’est parce qu’il y avait une journée traditionnelle. Mais quand on voit, ça prend plus que les élèves Omyéné››, indique un élève de la seconde.

Alors que certains suivaient des cours et que d’autres croquaient leurs sandwichs au préau, la cours principale de ce Lycée de renommé nationale a été envahie de panique. Certains élèves en transes ont créé la panique générale à tel point que les cours ont été bouleversés durant plusieurs heures. Certains supputent avoir vu des  »esprit maléfiques » traîner dans la cour, d’autres disent avoir été possédés entièrement par des  »corps étrangers », d’aucuns n’ont rien compris en sortant de cet état de possession.

« Moi quand suis rentré à Raponda j’ai senti une atmosphère différente que d’habitude. Quand certains ont eu les crises j’ai ressenti une sensation de peur en moi. Je voyais des trucs qui se baladaient dans la cours que personne ne peut voir », exprime une autre élève éprise de peur.

Dans cette panique et psychose généralisée les parents alertés se sont dépêchés de récupérer leurs progénitures, afin d’éviter de risques dans cette situation qui a paralysé tout un Lycée de plus de 6 000 élèves.

« Raponda devrait prendre en charge nos enfants, laisser nos enfants livrés à eux-mêmes c’est pas normal. Nos enfants ont été inscrits là, malheureusement on se rend compte qu’ils ne sont pas en sécurité », déplore une maman.

Les parents, élèves et le staff pédagogique attendent que la lumière soit faite dans cette affaire afin que la quiétude soit ramenée au sein de cette structure d’enseignement général. Les responsables pédagogiques n’ont toujours pas donné d’amples infos à ce sujet.

Jean-Jacques Rovaria Djodji

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