Le ministre de la Santé, Pr Adrien Mougougou, a procédé mercredi, à la mise en service officielle du Centre international de vaccination (CIV) dans les locaux délocalisés, sis au quartier Batterie 4, dans le 1er arrondissement de Libreville. En redonnant du lustre et de l’envergure à ce centre, le gouvernement de la transition amplifie une stratégie ambitieuse visant à moderniser le système de santé gabonais et à renforcer la couverture vaccinale des populations, les adultes en particulier.

Le centre est doté d’infrastructures modernes comprenant dix bureaux administratifs, une salle de soins entièrement équipée et des espaces dédiés à la gestion et au suivi des vaccinations. Conçu selon les normes internationales, il permettra de dispenser des vaccins contre des maladies telles que la fièvre jaune, la rougeole, la méningite et d’autres pathologies évitables.

« Depuis sa création, le Centre international de vaccination a joué un rôle essentiel dans la lutte contre les maladies infectieuses au Gabon. Cet investissement symbolise notre engagement à moderniser le secteur de la santé pour offrir une protection optimale à nos concitoyens », a déclaré le ministre de la Santé, Pr Adrien Mougougou.
Soutenu par l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF), le CIV vise non seulement à améliorer la prévention des maladies évitables mais aussi à réorganiser de manière efficace la collecte et l’archivage des données vaccinales pour une offre de santé diversifiée, de qualité et accessible à tous.

C’est dans cet objectif que le gouvernement de la transition a entamé, depuis le 10 décembre 2024, la délocalisation du Centre international de vaccination de l’hôpital épidémiologique de Nkembo vers ses locaux actuels de Batterie 4 pour améliorer ses services et répondre aux besoins du personnel et des usagers.
Les anciens locaux étaient vétustes et ne disposaient pas de salles d’observation post-injection, essentielles pour prévenir les réactions après vaccination. Les missions principales du CIV incluent la mise à jour du statut vaccinal des individus à partir de l’âge d’un an jusqu’à l’âge adulte, l’offre de vaccins adaptés aux risques professionnels et aux voyages, et la prévention des maladies évitables grâce aux vaccinations.
M.-O. Mignonne et Christina Thélin Ondo
