Dans une correspondance datée du 25 février 2025, portée ce lundi 03 mars à l’attention du président du Parti gabonais du progrès (PGP), Benoit Joseph Mouity Nzamba, par exploit d’huissier de justice, Jean Ping, candidat à l’élection présidentielle de 2016, annonce sa démission du Parti gabonaise du progrès.
Si dans cette correspondance, l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016 se limite à souligner laconiquement que sa démission est motivée par « des raisons de convenance personnelle », personne n’a oublié les passes d’armes récurrentes de ces dernières semaines entre lui et le président de son parti.


Tout ou presque opposait désormais le président du PGP, Benoit Joseph Mouity Nzamba, et le ‘’militant’’ Jean Ping, soutien affirmé du président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma et son gouvernement, dont les faits de gestion et de gouvernance sont régulièrement passés au vitriol par Benoit Joseph Mouity Nzamba et ses compagnons de la Coalition pour la nouvelle république (CNR), notamment avec l’ancien ministre Vincent Moulengui Boukossou.
Sommés de ne plus s’exprimer sans son aval au nom de la CNR, les deux compères avaient récemment répondu à Jean Ping, dans un échange de correspondances abondamment partagées sur les réseaux sociaux, qu’ils comptaient désormais parmi les tenants de la CNR légale que lui, Jean Ping, avait quitté dans la foulée du coup d’état du 30 août 2023, avaient-ils rétorqué.

L’opinion savait les relations désormais distantes et empreintes de méfiance entre Jean Ping et Benoit Joseph Mouity Nzamba, héritier du PGP, fondé par son vieux compagnon et un des opposants historiques au régime de feu Omar Bongo Ondimba, feu Pierre Louis Agondjo Okawé, aîné de Jean Ping.
Jean Ping a adhéré au Parti gabonais du progrès (PGP) peu avant la présidentielle de 2016 dont il a continué à revendiquer la victoire longtemps après face à Ali Bongo Ondimba
Elliott Ana Merveille
