Les adieux à Philippe Djoula, ‘’Grand Pantelic’’ pour les proches

La dépouille de l’ancien Secrétaire général de la Confédération syndicale gabonaise (COSYGA) est exposée à son domicile de la Cité de l’Oprag, à Owéndo ce jeudi, pour le début des obsèques qui le conduiront à sa dernière demeure, sur la terre de ses origines, au village Mapouba, près de Franceville, dans la province du Haut-Ogooué (sud-est). Ci-dessous, le programme officiel des obsèques, publié par cette figure respectée du monde syndical gabonais.

Philippe Djoula,  »Grand Pantelic » de son vivant © Gabonactu.com

Jeudi 23 janvier : Sortie de corps et veillée

Le corps du défunt sera exposé à son domicile situé à la cité Oprag, à Owendo, où une veillée sera organisée. Ce moment solennel offrira l’occasion à ses proches de se réunir pour honorer sa mémoire dans la prière et le recueillement.

Vendredi 24 janvier : Transfert vers Moanda

La dépouille sera transférée vers Moanda via Mvéngué. Ce déplacement marque une étape importante du voyage de Pantelic vers sa dernière demeure, un parcours empreint d’émotion pour ceux qui l’accompagneront.

Samedi 25 janvier : Veillée et inhumation à Mapouba

Les obsèques se concluront dans son village natal, Mapouba, où une dernière veillée sera organisée. Pantelic reposera ensuite dans la terre de ses ancêtres, entouré de l’affection et des prières des siens.

Philippe Djoula, Ancien Secrétaire général de la Confédération syndicale gabonaise (COSYGA), est décédé le 11 janvier dernier, à l’âge de 61 ans. Il a été élu à la tête de la COSYGA en janvier 2019, succédant à l’emblématique figure historique du syndicalisme gabonais, Martin Allini, qui avait dirigé l’organisation pendant plus de 20 ans.

‘’Grand Pantelic’’ a fait toute sa scolarité au Lycée technique de Moanda. Il est employé à l’OPRAG au début des années 90 où il prendra rapidement le leadership syndical de l’entreprise qui le mènera à la tête de la puissante centrale syndicale du pays, la COSYGA.

Philippe Djoula fût aussi un excellent sportif qui a notamment marqué l’histoire du football du Haut-Ogooué, sa province d’origine, au poste de gardien de but. Il était aussi un karatéka, ceinture noire.

Elliott Ana Merveille et Frida Dodo

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